

Yannick Noah, le dernier vainqueur français de Roland-Garros chez lez hommes (1983) était l'invité du Super Moscato Show, ce lundi. L'occasion d'évoquer sur RMC l'évolution d'un joueur qu'il suit avec beaucoup d'attention et de tendresse: Arthur Fils.
En s’installant au sommet de la hiérarchie du tennis français juste avant la quinzaine de Roland-Garros (au mois de mars en réalité), Arthur Fils a décuplé les attentes d’un public français qui attend désespérément un successeur à Yannick Noah, sacré Porte d’Auteuil en 1983. Le fardeau a pesé lourd sur les épaules de Gaël Monfils, et Arthur Fils devra appréhender ce contexte à son tour la semaine prochaine. La folie qui devrait s’emparer des allées de Roland-Garros à chacune de ses apparitions sur le court promet d’être intense.
"Il va falloir compter sur lui"
Le Français est d’autant plus espéré en deuxième semaine qu’à l’exception de Rome (éliminé au 3e tour par Alexander Zverev), il a atteint les quarts de finale de chacun des Masters 1000 qu’il aura disputés sur ocre au printemps, se hissant même en demi-finale à Barcelone (défaite sèche contre Carlos Alcaraz). Dans ce contexte, tout autre résultat qu’un huitième de finale s’apparenterait à un échec. "J’attends qu’il joue à son niveau", a déclaré Yannick Noah dans le Super Moscato Show.
"C’est un garçon qui est très ambitieux, qui travaille très très dur. S’il arrive en deuxième semaine, ce sera déjà bien, il aura moins de pression ensuite. Et après, il peut taper un des gars dans les premiers. Je pense qu’un quart de finale, ce serait déjà très très bien. C’est un gamin qui travaille et qui va vraiment progresser." "Arthur est en grande progression, il va jouer chez lui, à Paris. D’ici quelques années, il va falloir compter sur lui. Est-ce qu’il est prêt maintenant à jouer les premiers rôles? Cela reste à voir", a estimé Yannick Noah.
L’ancien n°1 mondial a toujours cru en Arthur Fils en qui il voyait déjà le futur porte-drapeau du tennis français, l’été dernier. Arthur Fils espère probablement marcher sur les traces de son glorieux aîné, leader du tennis français au classement ATP pendant plus de onze ans, entre 1978 et 1990.