Moïse Kouame était l'une des curiosités de ces qualifications à Roland-Garros. À seulement 16 ans, le jeune Français avait bénéficié d'une invitation de la part des organisateurs. Il s’est toutefois incliné dès son entrée en lice face à l’Espagnol Martin Tiffon (2-6, 6-4, 6-3). Après la rencontre, Kouame a levé le voile sur certains flous concernant son entourage sportif : bien que Gilles Simon ait été aperçu à ses côtés à Madrid et à Aix-en-Provence, il n’a jamais été officiellement son entraîneur.
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"La chanson de Fort Boyard, je ne l'avais encore jamais entendu"
"Il y a un peu de déception, c'est sûr", reconnaissait Moïse Kouame en zone mixte après sa défaite. "Je suis plutôt du niveau de jeu que j'ai pu proposer aujourd'hui. J'ai affronté un adversaire qui est plutôt très fort, donc c'est très bon pour la suite. Kouame a été particulièrement supporté, et certains supporters lui ont même réservé le chant de Fort Boyard. "Inexplicable franchement (sourire), franchement c'était incroyable. La chanson de Fort Boyard, je ne l'avais encore jamais entendu. Un grand merci à eux, c'était vraiment super, ils m'ont porté tout le long du match."
"Avec Gilles Simon ? Ça n'a jamais commencé"
Le court n°13 était bondé avant l'entame de la rencontre pour scruter le jeune Français. "Je savais qu'il y avait de l'attente, mais je ne savais pas autant. En tout cas, je suis vraiment content d'avoir su gérer mes émotions, parce que ce n'était vraiment pas facile", a-t-il conclu. Interrogé sur l'équipe qui l'accompagne, Kouame, désormais entraîné par le Belge Philippe Dehaes, ancien entraîneur de Daria Kasatkina notamment, a clarifié la situation. "Avec Gilles Simon ? Ça n'a jamais commencé. C'était une période de test. On a fait un tournoi en test, des entraînements, après, malheureusement, on n'a pas su s'entendre sur tous les points. Je me cherche encore et là, je pense avoir trouvé le coach qu'il me faut en ce moment. Pourquoi ? Parce que je l'aime bien. Il a coaché Kasatkina, je ne peux rien dire de plus", souriait-il.
