Formule 1: coup de blues, crise de résultats chez Ferrari... Que se passe-t-il avec Lewis Hamilton?

Formule 1: coup de blues, crise de résultats chez Ferrari... Que se passe-t-il avec Lewis Hamilton?
Par: RMC sports auto moto Posté le: Août 04, 2025 Voir: 1

Le pilote britannique de 40 ans Lewis Hamilton a vécu un week-end compliqué au Grand Prix de Hongrie de Formule 1. Une prestation à oublier, devenue le symbole de sa décevante première saison chez Ferrari.

Quelques jours avant les premiers tours de piste de Lewis Hamilton chez Ferrari, son patron Frédéric Vasseur s'attendait à "la saison la plus incroyable des 30 dernières années". Quatorze Grands Prix plus tard, l'écurie rouge est surclassée par les McLaren et le septuple champion du monde britannique de Formule 1 fait la grimace.

Sixième du classement des pilotes à 42 points de son équipier Charles Leclerc et distancé par le duo Norris-Piastri, Lewis Hamilton ne s'est toujours pas glissé sur le podium d'un Grand Prix cette saison. Et ce week-end en Hongrie, il en était très loin.

Après une triste 12e place lors des qualifications, le Britannique de 40 ans a terminé la course à la même position - son pire résultat hors abandons depuis trois ans - sans jamais pouvoir espérer remonter. De quoi attrister la légende, très sévère avec lui-même en interview.

"À chaque fois c'est ma faute, a-t-il déploré après les qualifs. Je suis inutile, absolument inutile. L'équipe n'a aucun problème, vous avez vu la voiture qui est en pole position. Ils (Ferrari) devraient probablement changer de pilote."

"Il y aura des larmes"

Une déclaration qui a fait grand bruit dans le monde automobile. Cet aveu d'impuissance a d'ailleurs été renouvelé ce dimanche après la course. "Je ne suis pas frustré, a expliqué Lewis Hamilton. Je n'aurais pas pu faire beaucoup plus aujourd'hui." Avant d'énigmatiquement ajouter: "Il se passe beaucoup de choses en arrière-plan, et ce n'est pas terrible."

La pression du résultat pèse sur celui qui "pense tous les jours" à sa série en cours de 16 Grands Prix sans podium, la plus longue de sa carrière. Car, même s'il a remporté la course sprint en Chine ou effectué une belle remontée à Spa en terminant 7e après être parti des stands, Lewis Hamilton multiplie les déclarations peu élogieuses avec lui-même depuis plusieurs mois.

"Il n'y a vraiment pas grand-chose à retenir de ces trois semaines, à part que je suis lent, avait-il par exemple déclaré en avril après le triptyque Japon-Barheïn-Arabie saoudite. Pour l'instant, il n'y a pas de solution. C'est donc ainsi que les choses vont se passer jusqu'à la fin de l'année. Ce sera douloureux."

Jusqu'à avouer ce dimanche: "Je n'avais aucune attente, mais c'est pire que toutes mes autres saisons."

Une chose est sûre, l'ancien de chez Mercedes attend les trois semaines de pause estivale - jusqu'au GP des Pays-Bas le week-end du 31 août - avec beaucoup d'impatience. "J'ai vraiment besoin de m'évader et de me ressourcer, d'être avec les enfants, de rire, de lâcher prise, a-t-il confié avant le week-end hongrois. Je suis sûr qu'il y aura des larmes à un moment donné, et je pense que c'est très sain."

Encore la flamme

Quels que soient les états d'âme du Britannique, Ferrari continue de le soutenir à intervalles réguliers par l'intermédiaire de son patron Frédéric Vasseur, fraîchement prolongé. "Reconnaissez que certaines critiques ont été... très dures, avait-il commenté en mars après sa victoire au sprint. Penser qu'Hamilton est usé, périmé, c'est rude. Et en plus c'est faux."

Une confiance renouvelée ce week-end après la victoire de Lando Norris. "Je peux comprendre la frustration de Lewis, a admis Frédéric Vasseur. Mais c'est normal et il reviendra." Et de poursuivre: "Il est exigeant, mais je pense que c'est aussi pour cela qu'il est septuple champion du monde. Il est exigeant avec l'équipe, avec la voiture, avec les ingénieurs, avec les mécaniciens, et aussi avec moi-même. Mais il est avant tout très exigeant avec lui-même."

Pas de quoi s'inquiéter donc des déclarations de Lewis Hamilton qui, même s'il se montre souvent pessimiste, croit bien que son spleen n'est que passager. "Ai-je perdu l'envie? Non, non, j'aime toujours la course", a-t-il assuré ce dimanche.

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"Je suis toujours excité de courir. J'aime ce que je fais, j'aime être en rouge, j'aime travailler avec cette équipe, j'ai tellement confiance en cette équipe (...) Je vois qu'il y a des choses que nous pouvons toujours améliorer et il y a des choses que je peux améliorer. Je suis vraiment excité par cette pause." Il dispose donc de trois semaines de vacances pour souffler et repartir gonflé à bloc pour les 10 derniers GP de la saison. À moins que la dynamique ne mette plus de temps à s'inverser.

Théo Putavy

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