Isack Hadjar, qui réalise sa première saison en Formule 1, s'est confié au micro de RMC Sport. Le pilote Racing Bulls est notamment revenu sur les risques qu'il affectionne, en commençant à se projeter sur la saison 2026 où un nouveau règlement technique entrera en vigueur.

Isack Hadjar, vous dites souvent que vous aimez prendre des risques lors des week-ends de course, sur quel aspect exactement?

C'est dans tous les aspects, c'est essayer des réglages un peu extrêmes. C'est moi, de mon côté, prendre des risques en piste. Je n'ai pas peur de faire des erreurs, d'aller chercher les limites des essais libres. Et en qualifications, souvent, en termes de stratégie, de run plan, de me la jouer un peu solo et faire ce que je pense marche le mieux pour moi. C'est pour ça que quand je dis que je prends des risques, je ne mets personne en danger. C'est juste que moi, je mets mes résultats en danger. Par contre, quand ça paie, ça paie bien.

Qu'est-ce que Helmut Marko, le patron de Red Bull Racing, vous a dit depuis votre podium?

Il a été clair avec moi avant la reprise. Il a besoin de résultats. J'étais un peu sur une période où j'essayais mes trucs mais ça ne payait pas. Là, je suis rentré de vacances, j'ai aligné deux gros week-ends. Donc oui, le discours a un peu changé et je pense qu'il est content.

Comment voyez-vous le changement que va apporter la réglementation 2026 en Formule 1?

Je pense que j'ai beaucoup de chance dans mon timing. On va tourner une grosse page et je pense que l'année prochaine, le pilote va faire énormément la différence. Celui qui va bosser le plus dur cet hiver, ça va payer. Je vais passer l'hiver dans le simulateur à bosser parce que c'est vraiment, vraiment différent. Ca va un peu moins vite. Maintenant, de nos jours, c'est tellement serré. L'année prochaine, d'un point de vue pilotage, on pourra faire une plus grosse différence donc il va falloir se préparer.