À deux jours de son entrée en lice à Roland-Garros, ce dimanche 25 mai face à Nicolas Jarry, Arthur Fils a été interrogé en conférence de presse. Le Français, tête de série numéro 14 se sait attendu sur la terre ocre parisienne mais cela ne semble pas lui faire perdre confiance pour autant. Il est revenu sur ses progrès et ses nombreuses ambitions.

Un Arthur Fils aux grandes ambitions? Avant son entrée en lice à Roland Garros, ce dimanche 25 mai, face à Nicolas Jarry, le numéro 1 tricolore a été interrogé en conférence de presse. Détendu devant une salle quasiment comble, le Français a évoqué ses ambitions pour le Tournoi.

Auteur d'un début de saison canon, qui l'a vu atteindre les quarts de finale de trois Masters 1000 (Indian Wells, Miami, Monte-Carlo), le numéro 1 français arrive à Roland-Garros avec de nombreux objectifs. "Je m'entraine mieux, c'est déjà pas mal. Je perds beaucoup moins d'énergie à l'entrainement, je ne suis pas nerveux, tout va bien", reconnait-il.

Si son bon classement (14e mondial) lui permettra de ne pas affronter d'adversaires mieux classés que lui avant les huitièmes de finale, il faudra déjà passer l'obstacle de Nicolas Jarry, au premier tour. Mais pas de quoi inquiéter le jeune Français dont la détermination semble au-dessus de tout. "Jarry est un très bon joueur, il faudra être solide tout de suite. Ce sont des matchs compliqués mais je me sens mieux".

"Pas de garantie mais j'ai plus d'expérience"

Toutefois, attention. Arthur Fils est bien conscient qu'il est attendu. Mais, loin de s'en soucier, il le prend même avec le sourire. "Je pense que c'est pas mal quand on a de l'espoir par rapport à quelqu'un, cela veut dire que la personne peut réaliser de grandes choses. J'espère que les supporters français seront nombreux au premier tour. J'espère qu'il y aura une bonne ambiance et puis ensuite, on verra au fur et à mesure du tournoi. Franchement, je n'ai pas de soucis à porter ça, au contraire, on a toujours dit, la pression est un bon privilège. Je peux donner un peu de plaisir aux gens et c'est cool."

Le Français reconnait même que ses anciennes défaites dans le Grand Chelem parisien (deux défaites au premier tour en 2023 et 2024) l'ont aidé à mieux s'entrainer. "Ce sont des défaites qui m'ont fait mal mais qui ont servi. Le classement n'est plus le même. Évidemment, pas de garantie mais j'ai plus d'expérience", insiste-t-il.

Alors, si grâce à son nouveau statut, le Français peut potentiellement jouer sur un grand court, Arthur Fils en a quand même profité pour évoquer son programme. Grand fan du Paris Saint-Germain, le 14e mondial veut regarder la finale (samedi 31 mai) dans sa chambre. "Je vais discuter avec Amélie Mauremo pour ne pas être programmé ce soir-là. C'est une grosse finale, je veux la regarder dans ma chambre. Je serai à fond derrière le PSG". Comme quoi, les ambitions peuvent être nombreuses.