-0.jpg)
.jpg)
Paula Badosa peut-être à nouveau s'illustrer à Roland-Garros. Quart de finaliste en 2021, la demi-finaliste du dernier Open d'Australie n'arrive pas dans les meilleures dispositions cette année à Paris. Déjà, la compagne de Stefanos Tsitsipas n'a pas eu un bon tirage puisqu'elle affrontera Naomi Osaka. Surtout, touchée au dos ces dernières semaines, la joueuse de 27 ans n'a pu jouer qu'à Strasbourg sur terre battue. Elle n'avait plus joué depuis Miami. Forcément, les ambitions sont moins hautes que par le passé, comme elle l'a expliqué en conférence de presse ce samedi.
Retrouvez ICI le tableau simple messieurs de Roland-Garros 2025
Retrouvez ICI le tableau simple dames de Roland-Garros 2025
"Cela a été difficile au cours des derniers mois. Je ne m'attendais pas à subir encore une telle blessure au dos"
Après votre bonne semaine à Strasbourg la semaine dernière, ça a sans doute été une bonne préparation pour Roland-Garros. Comment vous sentez-vous ?
Je suis assez contente de mes résultats. Comme vous le savez, se remettre physiquement, c'est toujours le plus difficile. Je me suis bien remise après ce match. Le but était de jouer un long match, c'est ce que j'ai pu faire contre une bonne joueuse. Je suis plutôt contente de mon niveau et j'ai hâte d'être lundi.
J’ai vu votre publication il y a quelques jours. Pouvez-vous nous décrire les derniers mois et ce que vous avez fait pour revenir au niveau ?
Cela n'a pas été facile. Les derniers mois ont été compliqués, notamment parce que je crois que je jouais l'un de mes meilleurs tennis avant cette blessure et lorsque cela s'est produit au Mexique, je me sentais bien, ça se passait bien physiquement et mentalement. C'est une blessure différente cette fois, une douleur constante. Cela a été difficile au cours des derniers mois. Je ne m'attendais pas à subir encore une telle blessure au dos mais maintenant, je me sens bien physiquement. Je ne suis pas tout à fait là où je voudrais être, peut-être que c'est normal, mais peut-être que lorsque nous échangerons à nouveau j'y serai. C'est un processus que je traverse. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, mais il faut l'accepter et jouer avec les moyens qui sont les miens.
"Si je me raconte des histoires, que je veux rêver en disant que je peux aborder Roland-Garros comme l'Open d'Australie, ce n'est pas la réalité"
Est-ce que vous approchez ce tournoi comme un processus étape par étape, qui vous permet de retrouver la forme que vous voudriez avoir d'ici un mois à peu près, ou arrivez-vous avec aucune attente, essayez-vous juste de vous reconstruire ? C’est un Grand Chelem. Vous avez déjà eu de bons résultats ici. Quel est votre état d'esprit ?
Il faut que je sois réaliste. Si je me raconte des histoires, que je veux rêver en disant que je peux aborder Roland-Garros comme l'Open d'Australie, ce n'est pas la réalité. Peut-être que si on se reparle à Wimbledon, ce sera le cas. Je ne jouais qu'un match complet au cours des deux mois et demi qui viennent de s'écouler, donc l'idée est de jouer le plus de matches possibles. Chaque minute sur le court a beaucoup de valeur à l'heure actuelle, donc c'est ce que je veux faire ; pas d'attentes particulières, si je peux jouer un match très bien, ce serait encore mieux si je peux en jouer trois. Mon objectif à Roland-Garros n'est pas ce qu'il devrait être, mais je reviens encore une fois de blessure.
Félicitations pour Strasbourg. Pouvez-vous nous dire quand vous êtes arrivée à Paris, quel temps de repos vous avez pris, quand vous avez pris l'entraînement et quelles sont vos pensées sur le match ?
Je suis arrivée hier quand j'ai fini à Strasbourg la veille. J'ai commencé l'entraînement ici aujourd'hui. J'aime beaucoup jouer à Paris. Je joue après-demain, j'ai donc un jour de repos demain. Comme vous le savez, Naomi Osaka est une grande joueuse, je la respecte beaucoup pour ce qu'elle fait sur le court mais aussi en dehors. Je sais qu'elle aime les gros matchs et c'est là qu'elle sort son meilleur tennis. Donc, je l'attends à son meilleur niveau lundi.
Ce qui est sûr, c'est que la blessure cette fois était différente. Comment vos blessures par le passé vous ont-elles affectée positivement ou négativement ?
Ce qui est positif, c'est que j'ai plus d'expérience mais les blessures ne sont jamais bonnes. La différence c'est que quand je reviens d'une longue blessure, je me demande si je suis capable de revenir au plus haut niveau, si mon corps répondra et aujourd'hui, ce n'est pas la même chose. Je sais que je serai de retour au plus haut niveau. Je ne sais pas quand est-ce que ce sera, si ce sera la semaine prochaine, dans un mois ou deux. Au moins, je n'ai pas ces doutes, c'est certain. Je pense que c'est l'expérience que j'ai retirée des dernières blessures.
Est-ce positif de se dire que ça n'est pas la blessure précédente qui est revenue ?
Cela ne fait pas tellement de différence. Cela peut être assez grave mais nous savons contrôler cette blessure. Comme, vous le savez, avec les blessures au dos, on peut se réveiller un matin et on se rend compte que l'on a reculé de trois étapes. On ne sait jamais. Là, je me sens bien mais qui peut dire ce qui se passera demain ?