
Chef de file de la génération 2006, Fonseca a déjà réalisé des choses impressionnantes pour son jeune âge. Porté par le public brésilien, le jeune joueur est conscient que de nombreux espoirs sont placés en lui. Des attentes que tente de calmer l’ancien numéro 1 mondial, Andy Roddick. Selon lui, il faut encore du temps avant de croire au 48ᵉ mondial.
« Il attire des foules énormes, c’est clair. Néanmoins, ce n’est pas parce que les gens s’intéressent à lui que cela accélère sa courbe d'apprentissage. Il y a une nette différence entre la popularité et le niveau. J'accepte la hype mais je n'y crois pas non plus tout de suite.
Pour en venir au fait, nous avons vu ces gars, que ce soit Rafa ou Alcaraz, percer rapidement. Mais Sinner est un bon exemple également. Vous vous souvenez de l'époque où l'on disait qu'il ne pouvait pas gagner un grand match ? Vous vous en souvenez ? C'était il y a quatre ans. Vous savez, nous avons juste besoin de temps et de patience. Nous n'avons pas besoin que Fonseca devienne le meilleur dans les trois prochains mois. »