

À une marche du tableau final de Roland‐Garros, comme l’année passée, Geoffrey Blancaneaux a de quoi se réjouir de sa victoire sans encombre, 6–3, 6–3, au deuxième tour des qualifications contre le Brésilien Thiago Seyboth Wild (numéro 112 mondial).
Au‐delà d’une belle performance, le Tricolore s’enthousiasme d’autant plus qu’il inscrit ces jolis résultats sous les acclamations de son public à la maison, très loin de son quotidien redondant et solitaire en Challenger.
« C’est pour ça que je travaille tous les jours, pour vivre ces moments‐là, donc j’ai juste profité. À Roland, c’est particulier. J’ai toujours bien aimé les sensations. J’ai toujours joué pour jouer devant du monde, dans ces grands évènements. On se bagarre tous les jours en Challenger sans personne qui nous regarde, au fin fond de l’Afrique ou n’importe où, c’est très dur. On fait ça pour vivre ces moments‐là, en bien ou en mal. Ces émotions nous resteront à vie. S’il y avait cette ambiance tous les jours, je continuerais encore plus le tennis et je profiterais beaucoup plus. » Des propos relayés par Tennis Actu.
Publié le jeudi 22 mai 2025 à 10:45