

Au terme du Grand Prix d'Arabie saoudite, où il a péniblement fini 7e, Lewis Hamilton admet ne pas être au niveau espéré avec Ferrari. Une méforme qui pourrait bien se prolonger, selon lui.
C'est la désillusion. Malgré ses sept titres de champion du monde et l'efferverscence autour de son transfert, Lewis Hamilton est en difficulté chez Ferrari. Lors du GP d'Arabie saoudite, dimanche 20 avril, le Britannique de 40 ans n'a jamais été dans le rythme ni en capacité de tirer le maximum de sa voiture. Contrairement à son coéquipier Charles Leclerc, 3e, qui a arraché le premier podium de la Scuderia à Djeddah après l'avoir loupé de peu à Bahreïn.
Sans être catastrophique à la manière de ce qui se déroulait pour Liam Lawson chez Red Bull, le début de saison de Lewis Hamilton est insuffisant et sa victoire lors de la course sprint du Grand Prix de Chine a des airs de cache-misère. Avec ses 31 points, il n'est que 7e du championnat du monde des pilotes, à 16 points de son coéquipier Charles Leclerc et même à 7 longueurs du rookie italien de 18 ans, Andrea Kimi Antonelli (Mercedes).
"Il n'y a vraiment pas grand-chose à retenir de ces trois semaines, à part que je suis lent", a reconnu Lewis Hamilton au micro de Canal+ après le GP d'Arabie saoudite.
"Pour l'instant, il n'y a pas de solution"
"C'était horrible, pas du tout agréable", a-t-il ajouté devant les caméras de Sky Sports, à propos de sa performance du jour. "Je ne faisais que glisser. Je n'avais pas d'adhérence. Premier relais, j'avais beaucoup de sous-virage, la voiture ne tournait pas, puis la dégradation (des pneus) a été colossale. Dans le deuxième relais, l'équilibre était un peu meilleur, mais je n'avais toujours pas de rythme. C'est plutôt mauvais".
Incapable pour le moment d'adapter son style de pilotage à la SF-25 après 12 ans chez Mercedes, Lewis Hamilton est même pessimiste pour le reste de la saison: "Pour l'instant, il n'y a pas de solution. C'est donc ainsi que les choses vont se passer jusqu'à la fin de l'année. Ce sera douloureux".
Vasseur "pas trop inquiet"
Mais Frédéric Vasseur, lui, ne veut sombrer dans le défaitisme. "Je ne suis pas trop inquiet", a déclaré le directeur de l'écurie italienne. "Regardez ce qu'il a fait en Chine ou à Bahreïn la semaine dernière, ou même dans la première partie de la séance de ce week-end. Le potentiel est là, c'est certain. Lewis est très déçu parce qu'il a terminé 7e et que son coéquipier est sur le podium. C'est positif qu'il soit abattu. Parce que s'il était heureux, ce ne serait pas normal", a conclu le dirigeant français.
Avec 78 points, Ferrari occupe la 4e place du classement des constructeurs, derrière McLaren (118 pts), Mercedes (111 pts) et Red Bull (89 pts). Williams est 5e avec 25 points.
Le prochain week-end de la saison est prévu du 2 au 4 mai à Miami. Le départ de la course sera donné à 22 heures.