Le FC Barcelone vient de recevoir un sérieux avertissement concernant la gestion de Lamine Yamal. Après le retour du prodige espagnol face à la Real Sociedad dimanche (2-1), entré en jeu après quatre matchs d’absence pour une blessure à l’aine, une institution majeure du football mondial a publié un rapport alarmant sur sa charge de travail excessive depuis ses débuts professionnels.

Lamine Yamal, un corps à bout de souffle ?

Le syndicat international des footballeurs professionnels, la FIFPRO, a publié lundi une étude édifiante sur le cas Yamal. Les chiffres donnent le vertige : 130 apparitions à seulement 18 ans, soit plus de trois fois plus qu’Andrés Iniesta au même âge (40 matchs). Darren Burgess, président du réseau consultatif haute performance de la FIFPRO, ne mâche pas ses mots : « C’est certainement alarmant. Les exposer à une charge excessive à cet âge, c’est presque certainement les exposer à un risque de blessure accru. »

Le rapport insiste sur la vulnérabilité physique des jeunes joueurs : « Les plaques de croissance, les tendons et les ligaments restent vulnérables durant ces années. Une course à haute vitesse excessive ou des fenêtres de récupération courtes peuvent entraîner des dommages structurels à long terme. » Sans oublier « le coût psychologique qui ne doit pas être sous-estimé. »

130 matchs à 18 ans : l’alerte santé pour Yamal

Flick déjà furieux contre l’Espagne

Cette mise en garde intervient après les révélations explosives d’Hansi Flick concernant la sélection espagnole. L’entraîneur barcelonais avait fustigé la gestion de Yamal lors du dernier rassemblement : « Il est parti avec la sélection avec des douleurs. Ils lui ont donné des antidouleurs pour jouer. Ils avaient au moins trois buts d’avance dans chaque match, et il a joué 73 et 79 minutes. Ce n’est pas prendre soin du joueur. »

Cette accumulation de signaux d’alerte pose une question essentielle : Barcelone et l’Espagne sont-ils en train de brûler leur pépite ? À 18 ans, Yamal a déjà écrit l’histoire avec des records précoces, mais à quel prix pour sa carrière future ? La FIFPRO espère que ce rapport servira d’électrochoc pour protéger un talent unique.