Bixente Lizarazu fait encore parler de lui. L’ancien international français, devenu consultant pour TF1, s’est illustré par des propos qui interrogent sur sa vision du football moderne. Une sortie qui ne passe pas inaperçue et qui révèle une certaine condescendance envers des championnats émergents. Le ton était donné, la polémique aussi.

Lizarazu persiste et signe contre le foot saoudien

Tout a commencé lors du match France-Islande, quand Grégoire Margotton évoquait l’effectif impressionnant d’Al-Nassr, renforcé notamment par João Félix. La réponse de Lizarazu a claqué comme un coup de fouet : « Je ne sais pas, je ne regarde pas le championnat saoudien. » Une phrase sèche, brutale, qui trahit un certain dédain. Certes, chacun est libre de ses préférences télévisuelles, mais le ton employé laisse transparaître autre chose qu’un simple désintérêt.

Le champion du monde 98 a récidivé quelques jours plus tard en critiquant vivement le choix de Kingsley Coman de rejoindre Al-Nassr. « Personne ne pourra me convaincre qu’aller en Arabie Saoudite est un choix sportif », a-t-il lâché sur Téléfoot. L’ancien joueur du Bayern considère cette destination comme « une sorte de retraite sportive » pour un joueur encore jeune.

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Le mépris affiché de Bixente Lizarazu

Un mépris qui interroge

Cette posture soulève des questions. Si Lizarazu peut légitimement avoir ses opinions, sa façon de les exprimer révèle une vision quelque peu fermée du football contemporain. Le championnat saoudien attire des talents reconnus, investit massivement et participe à la mondialisation du football. Le mépriser publiquement, c’est aussi nier cette réalité.

En tant que consultant média, l’ancien défenseur porte une responsabilité. Ses mots ont un poids, surtout quand ils véhiculent une forme de condescendance. On peut saluer sa franchise, mais regretter le manque de nuance. Dans un monde footballistique de plus en plus globalisé, cette attitude paraît décalée et peu respectueuse.