La route vers le Mondial 2026 s’est éclaircie pour les Aigles de Carthage. En déplacement sur la pelouse de la Guinée équatoriale ce lundi, la Tunisie a décroché une victoire capitale qui lui ouvre officiellement les portes de la Coupe du monde. Ce succès, arraché dans les derniers instants, parachève une campagne de qualifications maîtrisée de bout en bout.
Une défense infranchissable
Le héros du jour se nomme Mohamed Ben Romdhane. Le milieu de terrain d’Al-Ahly a trouvé la faille en fin de rencontre, servi par Firas Chaouat, offrant à la Tunisie son septième succès en huit matchs. Avec ce résultat, les hommes de Sami Trabelsi ne peuvent plus être rejoints par leur dauphin, la Namibie, et valident ainsi leur billet pour le tournoi organisé aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Si la Tunisie s’est montrée régulière sur le plan offensif, c’est surtout sa solidité défensive qui force le respect. En huit rencontres, les Aigles de Carthage n’ont encaissé aucun but, un record impressionnant qui témoigne de la rigueur tactique instaurée par leur nouveau sélectionneur. Sami Trabelsi, ancien international ayant disputé la Coupe du monde 1998, boucle la boucle en menant son pays au Mondial en tant qu’entraîneur.
La Tunisie fidèle au rendez-vous mondial
Cette qualification confirme la place de la Tunisie parmi les grandes nations africaines. Les Aigles disputeront en 2026 leur septième phase finale de Coupe du monde, la troisième consécutive. Depuis 1998, seuls deux tournois leur ont échappé, en 2010 et 2014. Lors de la dernière édition au Qatar, ils avaient créé la surprise en battant la France (1-0) dans le temps réglementaire, signe qu’ils restent capables de coups d’éclat.
Reste désormais à franchir un cap historique. Jamais la Tunisie n’a réussi à sortir de la phase de groupes en six participations complètes. Avec une équipe solide, emmenée par des cadres en pleine maturité et un sélectionneur qui connaît la maison, l’ambition est claire : transformer cette qualification en une véritable épopée lors du Mondial 2026.
