C'était mieux avant ?
Remontons en 1973, lors d'un test-match opposant l'Irlande à la Nouvelle-Zélande. Une mêlée aux allures de pugilat était alors "habituelle" pour les spectateurs de l'époque. 2 mètres d'élan, aucune posture pour le dos et des cervicales qui sifflent à l'entrée en mêlée, voici le quotidien des piliers du siècle dernier...
Et la santé du joueur dans tout ça ? Le contraste avec le protocole concernant les mêlées d'aujourd'hui est énorme, et la question de la santé des joueurs à cette époque est dans l'obligation d'être posée.
Aujourd'hui, la mêlée fait partie à part entière de la stratégie d'une équipe pour gagner un match, et les équipes travaillent de plus en plus sur cet aspect du jeu.
À Marcoussis, des machines de haute technologie sont à disposition des joueurs et joueuses du XV de France pour peaufiner la poussée collective et les postures. Désormais, la mêlée est une phase statique du jeu, mais en revoyant les archives, nous nous rendons compte qu'auparavant la mêlée prenait beaucoup moins de temps.
Les temps ont changé
Cependant, quelques ko plus tard (non déclarés pour la plupart), et avec l'évolution des gabarits, les instances dirigeantes du rugby ont songé à mettre en place des commandements.
En effet, pour la sécurité des joueurs et pour diminuer le nombre de commotions lié à cette phase de jeu, l'impact fut réduit au départ, puis complétement supprimé pour ne laisser place qu'à la force de la poussée.
Aujourd'hui, cette phase de jeu est totalement sécurisée pour nos piliers, et considérée comme pas assez agressive par les plus anciens. Nous comprenons pourquoi en visionnant ce type de vidéo, qui fait mal juste en la regardant.
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