

Le tirage au sort des qualifications de Wimbledon est tombé, et il n'a pas été clément avec Loïs Boisson. Tête de série n°1, la Française affrontera mardi la Canadienne Carson Branstine (197e), avant de retrouver potentiellement Bianca Andreescu, lauréate de l'US Open 2019, au deuxième tour.
Loïs Boisson connaît le chemin. Privée de wild-card et obligée de passer par les qualifications pour espérer disputer Wimbledon, la Française, tête de série n°1 qui sort d'une performance majuscule à Roland-Garros, fera ses premier pas sur gazon ce mardi face à la Canadienne Carson Branstine (197e à la WTA), qu'elle n'a jamais affrontée. Agée de 24 ans, 956e mondiale au début de l'année, a pourtant réalisé une excellente semaine sur le gazon de 's-Hertogenbosch (Pays-Bas). Elle a battu en qualifications l'Allemande Jule Niemeier (143e), quart-finaliste de Wimbledon en 2022, puis la Chinoise Yuan Yue (84e, ex-36e), avant de s'offrir la Russe Liudmila Samsonova, 18e mondiale, au premier tour.
En cas de victoire, la numéro un tricolore pourrait retrouver Bianca Andreescu (147e), lauréate de l'US Open 2019, au deuxième tour, ou la Brésilienne Laura Pigossi (201e mondiale).
>> Suivez l'actualité de Wimbledon en direct
Si on se projette plus loin, Loïs Boisson pourrait retrouver Xiyu Wang (165e mondiale), Kristina Dmitruk (203e mondiale), Maja Chwalinska (126e mondiale) ou Raluka Serban (231e mondiale) au troisième tour, le dernier avant le tableau final, qui débute le 30 juin.
Pas d'accords de réciprocité entre la FFT et le All-England Club
Demi-finaliste surprise de Roland-Garros début juin alors qu'elle était classée 361e mondiale, Loïs Boisson (22 ans) avait publié il y a quelques jours une vidéo d'elle à l'entraînement sur un court en gazon, une surface qu'elle découvre. Si elle est désormais 65e au classement WTA, un rang qui devrait lui permettre de rentrer directement dans le tableau final de l'US Open (24 août-7 septembre), la Dijonnaise n'était pas encore assez bien classée au moment où Wimbledon a arrêté la liste des joueuses dispensées de qualifications.
Et contrairement aux Fédérations australienne ou américaine de tennis, qui sont liées à la Fédération française (FFT) par des accords de réciprocité synonymes d'invitations pour des joueurs français à l'Open d'Australie et à l'US Open, Wimbledon n'est aucunement tenu d'inviter un joueur tricolore dans le tableau final.