Leur couple a fait rêver la France entière à la fin des années 90. Des années après leur séparation, l'ancien champion du monde a décidé de revenir sur cette histoire qui a marqué sa vie.
Ils formaient l’un des couples les plus glamour du football français. Lui, champion du monde 98. Elle, top-model international. Leur histoire d’amour a fait les choux gras de la presse pendant plus d’une décennie, et leur séparation en 2011 a été tout aussi médiatisée. Depuis, chacun a refait sa vie, avec pudeur et discrétion. Mais dans un entretien accordé au magazine So Foot, Christian Karembeu a accepté de lever le voile sur cette période de sa vie. Et ses mots sont pour le moins surprenants.
Karembeu : « Pour moi, c’est une femme, point »
Ceux qui s’attendaient à des règlements de comptes ou à des révélations fracassantes sur leur rupture en seront pour leurs frais. Karembeu a choisi de revenir aux origines, à leur rencontre. Et il le dit sans détour : « Quand on se rencontre avec Adriana, je ne sais pas qui elle est. Pour moi, c’est une femme, point. Ce n’est pas celle qui travaille en tant que mannequin. » Une façon de dire que son amour pour elle était sincère, dénué de tout calcul, bien loin de l’image du couple « people » qu’on leur a collée.
Il raconte comment, après son mariage, il est passé du statut de « joueur de foot » à celui de « mari de ». Un changement de statut qui ne le « dérangeait pas », car dans sa tête, elle était simplement « la femme qui vivait avec [lui], qui partageait [sa] vie ». Une confidence touchante, qui déconstruit le mythe du couple star pour révéler une histoire d’amour bien plus simple et authentique.
La rançon de la gloire
Ce qui a vraiment changé sa vie, ce n’est pas tant le mariage que la célébrité qui l’a accompagné. Il évoque cette pression constante des journalistes, cette impossibilité de se déplacer à Madrid, cette traque qui les a poussés à choisir des destinations de vacances toujours plus lointaines. « Même à l’île Maurice, ils étaient là ! », se souvient-il. Une vie sous les projecteurs, « déstabilisante », qui a sans doute pesé lourd sur leur histoire.
Ces confidences, loin de « casser du sucre » sur le dos de son ex-femme, sont au contraire un hommage pudique à leur histoire. Karembeu ne déballe rien de croustillant, il se contente de rappeler l’essentiel : derrière le glamour et les paillettes, il y avait juste un homme et une femme qui s’aimaient. Une belle leçon, à une époque où les séparations se règlent souvent sur la place publique.
