

Favoris pour le Ballon d’Or 2025, Ousmane Dembélé et Lamine Yamal, s’opposent déjà dans une bataille médiatique entre PSG et Barça.
À trois semaines du Ballon d’Or, la course entre Ousmane Dembélé et Lamine Yamal ne se joue pas uniquement sur la pelouse. Les deux favoris incarnent deux stratégies médiatiques diamétralement opposées, révélatrices de la manière dont le PSG et le Barça façonnent l’image de leurs stars.
PSG vs Barça : deux visions de la communication
Depuis la victoire du PSG en Ligue des champions, Dembélé a multiplié les interviews choisies mais sans se livrer à une campagne de visibilité massive. Soutenu par une agence discrète et par un club soucieux de préserver l’équilibre du vestiaire, il avance avec retenue. À Barcelone, le contraste est saisissant : Lamine Yamal, porté par une communication offensive, multiplie les couvertures, les plateaux télé et les contenus sponsorisés, renforçant son statut de phénomène médiatique.
Ce duel de communication est en réalité le reflet de deux cultures. Paris privilégie la prudence et le contrôle, convaincu que les résultats sportifs suffisent à asseoir le statut de son numéro 10. Le Barça, en revanche, a fait de Yamal un produit global, une vitrine marketing déjà installée bien au-delà du terrain. Chacun trace sa route, mais dans la bataille pour le Ballon d’Or, ces choix pèsent autant que les statistiques.
Quand la visibilité devient une arme
Dans un monde où l’image compte autant que les performances, la surexposition de Yamal pourrait séduire un jury sensible à l’écho médiatique. Mais à l’inverse, la rareté des prises de parole de Dembélé peut aussi jouer en sa faveur : moins présent, mais plus marquant. Entre l’ultra-médiatisation d’un prodige et la retenue d’un champion confirmé, le Ballon d’Or s’annonce comme un duel de styles.
Au-delà du 22 septembre, cette rivalité pose une question plus large : faut-il briller partout pour être sacré, ou convaincre par l’essentiel, le terrain ? Dembélé et Yamal offrent déjà deux réponses différentes. Le verdict appartiendra désormais aux votants, mais la bataille médiatique, elle, est déjà lancée.