

Près d'une semaine après un incident devenu viral, l'homme qui a volé la casquette offerte à un enfant par Kamil Majchrzak à l'US Open a présenté ses "plus sincères excuses au jeune garçon, à sa famille, à tous les supporters et au joueur lui-même".
"C'est une leçon d'humilité douloureuse, mais nécessaire." Piotr Szczerek, PDG et riche propriétaire d'une entreprise polonaise de pavage appelée Drogbruk, est sorti du silence ce lundi après avoir provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux.
L'incident s'est déroulé cinq jours plus tôt lors du 2e tour de l'US Open. Après sa victoire jeudi, le joueur polonais Kamil Majchrzak a tendu sa casquette à un enfant qui la réclamait... avant qu'un adulte ne s'en empare. Il n'en fallait pas moins pour que les réseaux sociaux ne s'en aperçoivent et que la vidéo ne fasse le tour du monde.
"J'ai renvoyé le chapeau"
Identifiés, Piotr Szczerek et son entreprise ont été la cible de très nombreux commentaires virulents. Ce que le principal intéressé semblé comprendre, selon un communiqué relayé sur les réseaux sociaux de Drogbruk.
"Je tiens à présenter mes plus sincères excuses au jeune garçon, à sa famille, à tous les supporters et au joueur lui-même, a-t-il déclaré. J'assume l'entière responsabilité de mon manque de jugement et de mes actes blessants. Je n'ai jamais eu l'intention de voler un précieux souvenir au jeune supporter. J'ai été pris par le feu de l'action et la joie de la victoire, et j'ai cru que Majchrzak me tendait un chapeau pour que je le donne à mes fils, qui avaient auparavant demandé des autographes."
Avant d'ajouter: "J'ai renvoyé le chapeau au garçon et présenté mes plus sincères excuses à sa famille. J'espère avoir pu, au moins dans une certaine mesure, réparer le préjudice que j'ai causé." L'enfant floué avait quoiqu'il arrive pu être retrouvé par Kamil Majchrzak grâce aux réseaux sociaux. Le joueur l'avait alors couvert de cadeaux.
Piotr Szczerek a enfin tenu à préciser que des déclarations lui étant attribuées précédemment étaient fausses. "Je tiens également à préciser clairement que ni moi, ni ma femme, ni mes fils n'avons commenté cette situation sur les réseaux sociaux ou sur toute autre plateforme", a-t-il assuré.