Le FC Barcelone vient d’envoyer un signal inquiétant à ses supporters : malgré ses efforts pour renouveler l’effectif, l’un de ses nouveaux visages n’a pas été intégré dans l’équipe première. L’opération semblait pourtant actée, le joueur avait impressionné durant la préparation et comptait sur une saison pleine sous les ordres de Hansi Flick. Mais la réalité économique du club en a décidé autrement.

Bardghji victime du plafond salarial

La recrue en question n’est autre que Roony Bardghji, l’attaquant suédois de 19 ans arrivé du FC Copenhague cet été. Faute de place dans le plafond salarial imposé par la Liga, le Barça n’a pas pu l’enregistrer dans son effectif professionnel. Résultat : Bardghji devra évoluer avec le Barça Atlètic jusqu’au moins janvier, sous les ordres de Juliano Belletti. Une décision frustrante pour le joueur comme pour le staff, Flick ayant publiquement souligné son potentiel après une pré-saison réussie.

Cette situation illustre une nouvelle fois les limites structurelles du club. Malgré des ventes envisagées et des ajustements espérés, Barcelone n’a pas trouvé de solution pour intégrer Bardghji dans ses comptes. Le jeune talent, qui espérait franchir un cap, se retrouve dans une division inférieure, sans réelle visibilité européenne. Pour un club qui se veut en reconstruction, l’image est lourde de symboles.

Des antécédents nombreux au Barça

Ce n’est pas une première. Ces dernières années, les mêmes problèmes se sont répétés. Dani Olmo, recruté à prix fort, avait connu les mêmes blocages d’enregistrement la saison passée. Avant lui, d’autres recrues avaient dû attendre des semaines, parfois des mois, avant d’être officiellement qualifiées. Une récurrence qui traduit la difficulté du Barça à respecter les contraintes financières imposées par La Liga.

En réalité, ce type de situation s’inscrit dans une longue histoire : depuis 2021, le club catalan peine à équilibrer ses comptes et à inscrire ses renforts dans les délais. Malgré les leviers économiques activés par Joan Laporta et les promesses de redressement, les blocages persistent. Le cas Bardghji n’est donc qu’un épisode de plus d’un feuilleton qui semble sans fin.