En lice pour une place en quart de finale de l'US Open, Karolina Muchova a dû faire face à la présence de son ex-compagnon en tribune lors de son deuxième tour face à Sorana Cirstea. Un temps perturbée, la Tchèque a fini par s'imposer.

C'est une situation qui rappelle étrangement celle d'Emma Raducanu. En février dernier, la Britannique avait éclaté en sanglots lors du WTA 1000 de Dubaï, visiblement perturbée par la présence d'un homme en tribunes. Ce dernier avait été expulsé du stade par la sécurité et banni des évènements organisés par la WTA jusqu'à nouvel ordre.

Une mésaventure qu'a également connu Karolina Muchova à l'US Open. La Tchèque, demi-finaliste à New-York la saison passée, aurait pu prendre la porte dès le deuxième tour. Opposée à Sorana Cirstea, la finaliste de Roland-Garros 2023 a bataillé pendant près de 3h face à la Roumaine, notamment dans le premier set. Menée 4-1, après une faute en revers, la 13e joueuse mondiale a commencé à gesticuler vers les tribunes, comme si elle demandait à un spectateur de quitter sa place. Perturbée et au bord des larmes, elle a interrompu sa préparation au service.

"Je lui ai demandé de partir"

Sortie vainqueure en trois sets d'un énorme combat (7-6, 6-7, 6-4), Muchova a expliqué avoir eu un problème qui n'était "pas lié au tennis". "En face de mon banc, il y avait mon ex, qui apparaît parfois dans des endroits où il ne devrait pas être. Ça m’a fait un peu peur. Je lui ai demandé de partir, il ne l’a pas fait tout de suite mais a fini par s’en aller. C’est difficile de rester concentrée dans ces moments-là", a-t-elle confié en conférence de presse à l'issue de son 2e tour.

Relancée sur le sujet après son succès contre sa compatriote Linda Noskova au tour suivant, Muchova a choisi de ne pas avertir la WTA, qui peut interdire certaines personnes du public sur demande des joueurs. "Je n'ai rien signalé et tout va bien." La tête de série n°11 va tenter de poursuivre son beau parcours à Flushing Meadows ce lundi. Elle affronte l'Ukrainienne Marta Kostyuk, tombeuse de Diane Parry, aux alentours de 19h.