
Plus de 440 millions de livres dépensés. Neuf nouvelles recrues. Liverpool a dynamité le mercato estival. Mais cette frénésie d'achats a-t-elle suffi pour entrer dans l'histoire ?
Le mercato estival 2025 restera dans les annales d’Anfield. La direction de Liverpool a sorti le carnet de chèques comme jamais auparavant, enchaînant les signatures XXL pour remodeler l’effectif d’Arne Slot. D’Alexander Isak (125 M£) à Florian Wirtz (116 M£), en passant par Hugo Ekitike (69 M£) et Marc Guehi (35 M£), les millions ont plu sur les bords de la Mersey. Au total, la facture s’élève à 442 millions de livres, soit plus de 520 millions d’euros. Une somme vertigineuse qui pose une question simple : est-ce un record ?
Oui, et de très loin
La réponse est un oui massif. Avec ces dépenses folles, Liverpool ne s’est pas contenté de battre le record, il l’a pulvérisé. Le précédent record était détenu par Chelsea, qui avait dépensé environ 463 millions d’euros lors de l’été 2023. Les Reds ont fait exploser ce plafond de près de 60 millions d’euros, établissant une nouvelle marque historique dans le football mondial. Jamais un club n’avait dépensé autant sur une seule fenêtre de transferts.
Pour financer cette reconstruction massive, le club a dû se séparer de plusieurs cadres, comme Luis Díaz, Darwin Núñez ou encore Trent Alexander-Arnold, récupérant près de 290 millions d’euros au passage. Mais même avec ces ventes, la balance reste largement négative. C’est la preuve d’une ambition dévorante, d’une volonté de marquer un grand coup pour rester au sommet du football anglais et européen.
La pression maximale sur Arne Slot
Après un tel investissement, tous les regards se tournent désormais vers un seul homme : Arne Slot. La saison dernière, pour sa première année, le coach néerlandais avait réalisé un exploit majuscule en remportant le titre de Premier League avec un mercato quasi inexistant. C’était le triomphe du collectif et de la tactique. Aujourd’hui, le contexte a radicalement changé. On ne lui demande plus de faire des miracles, on lui demande de gagner. Et de gagner avec la manière.
On connaît la chanson : quand un club dépense sans compter, le droit à l’erreur disparaît. Arne Slot a désormais un effectif cinq étoiles, bâti selon ses désirs. La pression est maximale. Il doit maintenant faire prendre la mayonnaise entre les anciennes stars et les nouvelles recrues à prix d’or. Le défi est immense. Après avoir prouvé qu’il pouvait gagner sans argent, il doit maintenant prouver qu’il peut gagner avec. C’est souvent le plus difficile.