

Taylor Townsend a vécu un scénario terrible à l'US Open dimanche soir. Devant son public, l'Américaine rêvait d'un long parcours et de découvrir les quarts d'un tournoi du Grand Chelem. Elle est passée si proche... Opposée à Barbora Krejcikova en huitièmes, Townsend a eu huit balles de match avant de finalement s'incliner 1-6, 7-6(13), 6-2. La 139e mondiale a eu une opportunité de conclure à 6-1, 5-4 puis sept nouvelles au tie-break. Pas assez pour décrocher le succès. En conférence de presse, Townsend est revenu sur ce scénario fou.
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"Ça fait mal, mais je suis fière de moi"
"J’étais si proche — littéralement un point par‑ci par‑là — ça fait la différence. Ça fait mal, mais je suis fière de moi. Je ne crois pas avoir déjà offert une prestation comme celle‑ci. Même quand j’avais fait des beaux parcours, on disait souvent : « OK, elle est sur une lancée. » Là, je crois avoir gagné du respect — j’ai mis mes concurrentes et concurrents en alerte. Les phrases avec un « mais »… je les ai enlevées, et j’ai gagné beaucoup de respect dans le monde du tennis, chez les femmes comme chez les hommes. Et oui, ça fait du bien. J’ai dit à AJ : « Waouh, tu es resté tout le temps — plus de trois heures ! » Pendant une pause‑toilettes, je parlais à mon coach et il m’a dit « si tu as besoin de quoi que ce soit, demande‑moi ». Après, dans l’aire de récup’, il m’a lancé : « Maman, on s’entraîne ensemble ? Faisons des squats ! » — « J’ai joué trois heures… je passe ! » [rires]. Il m’a dit « bravo maman ». Je lui ai répondu « AJ, j’ai perdu ». Lui : « C’est pas grave ». C’est l’état d’esprit — j’essaie de l’adopter."
"J’ai senti la pression, mais je suis fière"
"Je retenais mon souffle comme vous", a expliqué Townsend. "C’était intense — du tennis de haut niveau. Parfois, c’était à des fractions de centimètre — comme ce revers long de ligne qui effleure la ligne. Que faire ? J’ai senti la pression, mais je suis fière de ne pas avoir changé ce que je voulais faire. Elle a joué plus libérée et mieux sur ces points‑là — ça arrive. À balle de match contre, on tente — parfois ça rentre. Aujourd’hui, c’est rentré ; elle a trouvé les lignes ; elle a sorti des coups incroyables. Tout ce que je peux faire, c’est applaudir et passer au point suivant — et c’est ce que j’ai essayé de faire. J’ai fait du mieux possible aujourd’hui."
"Je joue le tennis qu’il faut pour être top 20, top 10, pour gagner un Grand Chelem"
Très confiante, l'Américaine rêve grand. "Je suis exactement là où je dois être. Je l’ai dit à Washington : j’y arrivais petit à petit — et là, je suis exactement là où je dois être. Point. Je joue le tennis qu’il faut pour être top 20, top 10, pour gagner un Grand Chelem. Mon adversaire est double championne en Grand Chelem. J’ai battu une championne du Grand Chelem dans ce tournoi. J’ai tout ce qu’il faut — maintenant il s’agit d’enchaîner les reps et de me remettre dans ces situations. Ça fait mal, mais ça fait partie du sport. Je suis là où je dois être."