
Après ses deux titres consécutifs à Gstaad puis à Kitzbühel, Alexander Bublik avait décidé de ne pas jouer les Masters 1000 de Toronto et de Cincinnati pour pouvoir rentrer chez lui et recharger les batteries.
Dans un entretien accordé à Clay Tenis, le Kazakh explique qu’il aborde l’US Open comme un tournoi de début d’année.
« Tout le monde parle de mes dix victoires consécutives, mais en réalité, j'ai tout remis à zéro après mes victoires à Gstaad et Kitzbühel. Pour moi, l'US Open est comme le premier tournoi de l'année.
C'est comme ça que je l'ai abordé, car je n'y avais jamais connu de succès. C'était toujours difficile pour moi, car je n'avais jamais vraiment de pause. J'avais l'habitude de faire l'impasse sur Cincinnati, et ça ne me servait à rien.
Alors je me suis dit que j’allais profiter de ce temps pour me remettre en forme, travailler dur et repenser l'organisation de la saison.
J'imagine que ça m'a aidé, car le tennis me manquait un peu quand j'étais chez moi en Russie. Je regardais Toronto, Cincinnati, Winston-Salem à la télé… Je regardais tout, tous les matchs qui m'intéressaient.
Le tennis me manquait, et j'étais content de revoir mes collègues, les gens. Quand je suis entré au restaurant des joueurs ici à l'US Open, ils m'ont regardé comme pour dire : ‘Oh, tu as décidé de jouer.’
C'était sympa ; pendant deux jours, j'ai vraiment apprécié. Normalement, on se lasse de voir toujours les mêmes visages. »