
L'épisode Rabiot a plongé l'Olympique de Marseille dans une crise soudaine et inattendue.
Une courte défaite à Rennes (0-1) aura suffi pour voir l’Olympique de Marseille retomber dans ses travers. Comme la saison passée, le club phocéen alimente tous les débats. Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, impliqués dans une vive altercation après le match, ont été mis à pied puis exclus du club dans la journée de mardi.
Pour Pierre Ménès, cet épisode est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Je suis désolé de confirmer ce que je dis depuis un moment. Mais la façon qu’ont eu les Marseillais de réagir à cette défaite inaugurale à Rennes, elle est quand même extrêmement symptomatique de l’hystérie qui entoure ce club, qui oscille entre l’optimisme béat après de très bons matchs amicaux et qui passe quasiment en situation de psychodrame après une défaite », a lancé l’ancien chroniqueur de Canal + sur sa chaîne YouTube.
« D’accord, c’est une défaite à 11 contre 10 à Rennes, qui est une équipe très bien organisée défensivement, mais tu touches deux fois le poteau », a continué Ménès.
Ménès n’a « jamais vu ça de (sa) carrière »
Le journaliste regrette le climat qui entoure l’OM. « Ce sont des choses qui peuvent arriver, mais de là à ce que (Adrien) Rabiot et (Jonathan) Rowe en soient quasiment à s’alpaguer. Donc, non, je suis désolé, ça n’arrive pas dans tous les clubs après tous les matchs ».
« Je n’ai jamais vu ça dans ma carrière. C’est quand même une spécificité marseillaise d’être toujours en surréaction. Mais c’est à l’image des supporters, dès que ça gagne, l’euphorie est incroyable et quand ça perd, c’est l’excès inverse. Le très haut est trop éloigné du trop bas à l’OM« , a conclu Ménès.