

Nicolas Jarry a traversé une période très complexe l'an passé. Après avoir reçu le diagnostic de névrite vestibulaire, le Chilien a souffert physiquement mais aussi mentalement. La névrite vestibulaire est un trouble caractérisé par une crise soudaine et sévère de vertiges provoquée par l'inflammation du nerf vestibulaire. En résumé, impossible de tenir debout longtemps et encore moins de jouer au tennis. La fin 2024 et le début 2025 ont été très difficiles pour Jarry. Lors d'une conversation avec El Mercurio, l'actuel 100e mondial, âgé de 29 ans, a reconnu avoir dû lutter contre une dépression.
Vidéo - Nicolas Jarry est allé en 8es à Wimbledon 2025
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"Je ne voulais pas sortir du lit et j'ai dû parler à mon psychiatre"
"C'était très difficile, le pire semestre de ma vie", a-t-il avoué. "Certains médecins m'ont dit que ce serait rapide et que je serais prêt en trois semaines. Ensuite, ils disaient un mois, trois mois, quatre, et toujours avec une fausse incertitude. Quand je suis retourné au Chili, je suis devenu dépressif. Je ne voulais pas sortir du lit et j'ai dû parler à mon psychiatre pour commencer à prendre quelque chose qui m'aiderait. Mais dans ces moments sombres, je pensais que je ne jouerais peut-être plus au niveau que je souhaitais. J'ai commencé à aborder le dernier trimestre de l'année différemment, en essayant de passer un bon moment même si je savais que je pouvais passer tout ce temps sans gagner un seul match. J'ai appris à apprécier davantage le tennis ; c'est une leçon que j'apprécie beaucoup et qui m'est restée en mémoire aujourd'hui". Récent huitième de finaliste de Wimbledon, le Chilien a montré qu'il pouvait encore briller. Peut-être qu'il brillera également à Cincinnati, où il a reçu une wild-card.