
Fin juillet, avant le début du WTA 1000 de Montréal, Naomi Osaka et Patrick Mouratoglou ont mis fin à leur collaboration entamée l’année dernière. L’entraîneur français n’a pas permis à la Japonaise de retrouver son meilleur niveau.
Quelques jours plus tard, l’ancienne numéro 1 mondiale s’est qualifiée pour les demi-finales au Québec, éliminant notamment Samsonova, Ostapenko et Svitolina. Dans une interview accordée à CNN, Mouratoglou est revenu sur la fin de son aventure avec la quadruple lauréate en Grand Chelem.
« J’aurais aimé avoir plus de temps pour trouver une solution à ses problèmes. Mais nous n’avons pas pu, c’est la vie. Je n’ai pas de regrets parce que c’est la règle quand vous travaillez au plus haut niveau.
Le temps est important, et vous devez trouver des solutions rapidement. Le temps est peut-être la clé qui nous manquait. Quand nous avons arrêté, je lui ai dit : ’Tu es prête. Si tu trouves la personne qui va t’aider à retrouver ton efficacité, tu auras de très bons résultats très vite.’ J’espère que ça arrivera très bientôt.
Le mental est une partie essentielle de ce sport, peut-être même la plus importante de toutes. Je pense que c’est important d’avoir des entraîneurs capables d’aider leurs joueurs dans cet aspect.
Suis-je un coach mental ? Je ne pense pas, parce que, quand vous êtes entraîneur, il y a toute une partie technique à travailler. Le tennis est complexe. Le mental est crucial, mais le physique aussi. Chaque joueur va vous apporter différentes problématiques que vous devez résoudre.
Sinon, ils seraient déjà tous numéro 1. S’ils ne le sont pas, et qu’ils sont loin des premières places, c’est qu’il y a plusieurs choses à travailler et que vous devez les aider dans ce sens.
Mon objectif est d’avoir tous les outils à disposition pour aider les joueurs à progresser dans n’importe quel domaine. Je me suis peut-être amélioré au niveau mental, mais j’espère aussi être performant dans les autres domaines également », a assuré Mouratoglou ces dernières heures.