

Ons Jabeur est certainement la joueuse la plus engagée dans la situation à Gaza. Alors qu'elle fait une pause dans sa carrière en raison de nombreuses blessures, la Tunisienne s'implique régulièrement sur le plan humanitaire. Depuis 2024, elle s'est engagée auprès de l'ONU, et de son Programme alimentaire mondial, qui oeuvre actuellement en Palestine. Et ce jeudi, Jabeur a lancé une campagne pour récolter des dons afin de soutenir financièrement les victimes de ce conflit avec le #ServeForGaza.
"Je refuse de détourner le regard"
"J’ai vu les images. J’ai regardé les vidéos. J’ai ressenti le chagrin. Les enfants à Gaza meurent de faim. Les familles souffrent. Des communautés entières sont déchirées, non pas par la nature, mais par un manque d’humanité. Je refuse de détourner le regard. C’est pourquoi je lance #ServeForGaza, une campagne pour mobiliser le monde du tennis et tous ceux au-delà, afin de collecter des dons et de faire pression pour que l’aide humanitaire parvienne à ceux qui en ont le plus besoin."
"Nous nous battons fort sur le court. Mais maintenant, il est temps de se battre pour quelque chose de plus grand : pour les mères qui ne peuvent pas nourrir leurs enfants. Pour les enfants qui méritent de vivre. Je vous demande de l’aide. Faites un don, partagez, exprimez-vous. Faites entendre votre voix. Utilisez votre service. Utilisez votre cœur. Montrons au monde que le sport peut être une force pour le bien. Servons pour eux. Servons pour Gaza." Ce n’est pas la première fois que Jabeur prend la parole sur ce sujet. Cette position lui a valu beaucoup de soutien mais également quelques critiques. Pas de quoi la décourager.
Jabeur en mai dernier : "Le monde est terrible en ce moment et je ne sais pas ce que les gens pensent"
Impactée par la catastrophe humanitaire à Gaza, Ons Jabeur tente du mieux possible d'aider dans ce conflit. "Cela ne peut pas être considéré comme normal," déclarait-elle en mai. "On m'a souvent traitée de terroriste. Je ne vois même pas le rapport. J'essaie d'aider les gens, et surtout les enfants, qui meurent de faim." La Tunisienne a notamment eu l'occasion de s'entretenir avec certains Palestiniens : "Un des hommes demandait :"Sommes-nous humains ?" Poser cette question c'est vivre un enfer. Je sais que le PAM (Programme alimentaire mondial) fait pression pour acheminer de la nourriture là-bas, même si de nombreux travailleurs ont été tués. Ils font du bénévolat. Le monde est terrible en ce moment et je ne sais pas ce que les gens pensent."