Jessica Pegula (N°3) a provoqué un petit séisme vendredi soir, au WTA 1000 de Montréal. La double tenante du titre au Canada (tête de série 3) a connu une déception face à Anastasija Sevastova (3-6, 6-4, 6-1), 386e mondiale, et tombeuse de Tomljanovic et Linette plus tôt dans le tournoi. La native de Buffalo a enregistré un troisième revers en quatre matchs et ne se met dans les meilleures conditions avant l'US Open, où elle défendra une finale. Le doute s'installe. Pegula ne l'a pas caché en conférence de presse.
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"Il faut trouver une solution, ne pas s'apitoyer sur son sort ni se trouver d'excuses"
"Je lui ai donné", a déploré Pegula en conférence de presse. "Quand on laisse ses adversaires revenir dans le match, elles peuvent très bien jouer. Je pense qu'elle a très bien joué dans le troisième set, mais oui, je pense que j'ai été plus gêné par ma performance au milieu du deuxième set. Ça ne s'est pas très bien passé. Je n'ai pas l'impression de jouer un bon tennis. Parfois, oui, mais j'ai beaucoup de hauts et de bas, je joue de manière bâclée, et je n'aime pas ça. Ça me gêne beaucoup. Je suis un peu perfectionniste, donc je n'aime pas avoir à le dire. Il faut trouver une solution, ne pas s'apitoyer sur son sort ni se trouver d'excuses. Je dois trouver une solution. J'espère qu'à Cincinnati, mon objectif principal sera de me concentrer sur les points importants et les jeux importants, car je pense jouer un bon tennis pour revenir dans ces matchs, et il y a des moments où j'enchaîne six ou sept très bons jeux, et puis ça m'échappe."
"Je vais devoir discuter avec mon équipe pour trouver un moyen de retrouver mon niveau"
J'étais plutôt confiante, sachant que j'aime jouer ici. J'ai toujours eu de bons résultats. J'ai déjà abordé ce tournoi sans avoir l'impression d'être à mon meilleur niveau, et j'ai toujours trouvé le moyen de renverser la situation. J'espérais gagner quelques tours supplémentaires. Ça n'a pas été le cas, et je vais devoir discuter avec mon équipe pour trouver un moyen de retrouver mon niveau. Parfois, au tennis, rien n'a de sens. Parfois, ça n'a plus d'importance.
