Alejandro Davidovich Fokina n’a pas attendu la fin de son parcours au Masters 1000 de Toronto pour faire entendre son mécontentement. Au lendemain de sa victoire au deuxième tour contre Corentin Moutet (6-4, 6-3), l’Espagnol classé 19e mondial a publié un message virulent sur ses réseaux sociaux, pointant du doigt une décision de programmation qu’il juge injuste et révélatrice d’un malaise plus large au sein de l’ATP.
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"Aujourd’hui, je souhaite partager ma déception et ma frustration envers l’ATP", a-t-il écrit d’emblée. Le joueur s’indigne d’un traitement qu’il juge injuste, d’autant plus problématique qu’il séjourne à une heure du site du tournoi : "Demain, tous les matchs commencent à 12h30, sauf le nôtre, qui est programmé à 11h00. Nous logeons à une heure du club, ce qui signifie que nous devons nous lever extrêmement tôt pour arriver dans de bonnes conditions."
Davidovich Fokina explique avoir tenté de faire bouger les choses. En vain. "Nous avons demandé un changement, mais la réponse a été que tout était déjà vendu : les billets, les droits TV, etc. Une fois de plus, il est évident que les joueurs ne sont pas pris en considération." Pour lui, ce genre de situation n’est pas une simple erreur ponctuelle, mais bien le symptôme d’un système qui ne fonctionne pas. "Aujourd’hui, cela est arrivé à d’autres, demain c’est moi, et à partir de demain, tous les matchs recommencent à 12h30", souligne-t-il, pointant une incohérence flagrante dans l’organisation du tournoi.
— Alejandro Davidovich Fokina (@alexdavidovich1) July 31, 2025
"Il y a plein de courts disponibles, et nous sommes les seuls à jouer à 11h00"
L’Espagnol poursuit sa critique en remettant en cause les justifications avancées : "Il y a pourtant plein de courts disponibles, et pourtant, nous sommes les seuls à jouer à 11h00." Selon lui, cette décision illustre un manque de dialogue et de respect envers les joueurs : "L’ATP promet toujours qu’ils vont arranger les choses, mais rien ne change jamais."
Enfin, Davidovich Fokina conclut par une remarque plus générale, presque désabusée, sur la réalité du circuit professionnel masculin : "Ce n’est pas la première fois que cela arrive, et quand on est à l’intérieur, on se rend compte que ce n’est pas aussi beau que ça en a l’air de l’extérieur."
