Retraité depuis 2023, Feliciano Lopez reste toutefois actif dans le monde du tennis puisqu'il est l'actuel directeur du Masters 1000 de Madrid, et cela depuis 2019, alors même que sa carrière n'était pas encore terminée. Fort d'une carrière de plus de 20 ans et près de 1000 matchs sur le circuit ATP (996), l'Espagnol a profité d'un passage dans le podcast de Punto de Break, "Call the court", pour évoquer l'évolution du circuit mondial. L'ancien douzième mondial a notamment évoqué l'uniformisation des surfaces et les problèmes que cela peut engendrer, reprenant notamment l'exemple d'Ivan Lendl et sa quête de Wimbledon.

"La beauté du tennis réside dans sa grande diversité"

"On jouait à Roland-Garros, à Wimbledon ou sur un tapis intérieur, et c'était un tennis complètement différent. Aujourd'hui, avec l'unification des surfaces, les différences se sont atténuées. Jouer sur gazon ou sur terre battue est très différent, mais rien de comparable. Le gazon est plus lent, les courts rapides sont encore plus lents. Cela signifie que le style de jeu des joueurs est également plus ou moins similaire.

On ne voit pas de joueurs différents. Pour moi, et c'est une question personnelle, je pense que la beauté du tennis réside dans sa grande diversité qui a toujours existé ; les surfaces vous l'ont imposée. Ivan Lendl a arrêté Roland-Garros pour gagner Wimbledon ; il était obsédé."