Il y a quelques jours, l’ancienne 145e mondiale Tara Moore a été suspendue quatre ans du circuit professionnel après un appel de l’ITIA auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). En 2022, du nandrolone et de la boldenone ont été trouvés dans l’un de ses tests antidopage.

Moore avait d’abord été innocentée, évoquant une contamination après avoir consommé de la viande. Cependant, l’ITIA a remporté son appel ce mois-ci. La joueuse a décidé de réagir à cette suspension sur son compte X (ex-Twitter) :

« Être innocente et le prouver est un processus extrêmement éprouvant. Premièrement, tu essayes de comprendre ce que sont ces choses, et deuxièmement, comment elles sont arrivées dans ton corps. Si tu es innocente, tu ne le sais pas directement. Tu dois te souvenir de tout ce que tu as fait et éliminer ce qui n’a pas pu l’être, jusqu’à ce que tu trouves quelque chose qui pourrait avoir la réponse.

Même à ce moment-là, tu es présumée coupable et tu dois te battre pour ta vie contre quelqu’un qui a plus d’argent et de ressources que toi. Ces trois dernières années et demie m’ont brisé en mille morceaux. Ma famille et mes amis ont ramassé ces morceaux et m’ont recollé pour en faire une personne différente.

Je n’ai pas besoin qu’un juge me dise que je suis innocente. Je connais mon intégrité et je sais que je suis innocente. J’imagine que tout le monde peut voir à quel point ce processus est subjectif.

J’ai été un outsider. J’ai été privée de ma vie telle que je la connaissais parce que les institutions et les personnes au pouvoir n’ont pas fait ce qui était juste. Ils m’ont privé de mon combat sur le court, mais mon combat n’est pas terminé, au moins pour moi ou d’autres comme moi.

Le système antidopage est défaillant. J’en suis la preuve. Nous devons régler ça. Pas pour moi, car c’est trop tard, mais pour les futurs joueurs et joueuses qui se trouveront dans cette situation malheureuse. J’ai encore beaucoup de choses à dire quand le moment sera venu. »