La WTA a annoncé ce mercredi la mise en place d’une mesure inédite : les joueuses qui interrompent leur carrière pour suivre un traitement de fertilité – notamment la congélation d’ovocytes ou d’embryons – pourront désormais bénéficier d’un classement protégé à leur retour à la compétition.

Jusqu’ici réservé aux cas de grossesse ou de blessures, ce dispositif permet à une joueuse de conserver temporairement son rang dans la hiérarchie mondiale. Désormais, il s’ouvre également aux athlètes engagées dans des démarches de préservation de leur fertilité. Une avancée saluée par plusieurs figures du circuit.

Qui est concernée ?

Toutes les joueuses classées entre la 1ère et la 750e place, en simple ou en double, pourront prétendre à cette mesure, à condition de s’absenter au moins dix semaines consécutives pour une procédure liée à la fertilité. Leur classement protégé sera établi sur la base d'une moyenne de leur position lors des douze semaines précédant leur pause. Ce classement pourra ensuite être utilisé pour l’inscription à trois tournois maximum, dans les catégories WTA 150, 250 et 500.

Sloane Stephens : "Incroyablement fière" 

Sloane Stephens, ancienne lauréate de l’US Open et membre du conseil des joueuses, a salué cette initiative : "Je suis incroyablement fière que notre sport reconnaisse l'importance des traitements de fertilité pour les athlètes féminines. C’est une véritable avancée qui permet aux joueuses de ne pas avoir à choisir entre leur carrière et leur santé reproductive", a confié l'Américaine.