Révélation de ce Roland-Garros où elle dispute une demi-finale ce jeudi, Loïs Boisson n’a pas encore décroché son ticket pour Wimbledon (30 juin - 13 juillet). Mais la Française peut encore décrocher une invitation pour le Grand Chelem londonien. Ses chances sont réelles, même s’il faut séduire les organisateurs anglais.
Loïs Boisson pourra-t-elle disputer Wimbledon? C’est la grande question. La liste des admis pour le Championship s’est basée sur le classement du 19 mai. A cette époque, la Tricolore était 358e mondiale. Autant dire qu’elle était loin du compte pour obtenir une place dans le tableau. Mais comme les trois autres tournois Majeurs, le Grand Chelem londonien dispose de huit invitations. Problème, la FFT n’a pas d’accord de réciprocité avec le AELTC, contrairement à l’Open d’Australie et l’US Open.
Sa belle aventure à Roland-Garros où elle défie Coco Gauff en demi-finale pourrait changer les choses. En général, les organisateurs anglais sont sensibles à une demande rédigée d’une belle plume. Car c’est un honneur de fouler le gazon du All England Club. D’après les informations de RMC Sport, Jonathan Dasnières de Veigy, l’agent de Loïs Boisson, a déjà expédié la missive pour obtenir une wild-card lors du tournoi disputé du 30 juin au 13 juillet à Londres.
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Boisson assurée de participer aux qualifications
Le comité de tournoi se réunira le mercredi 18 juin et les premières invitations seront divulguées à la presse. Même si Loïs Boisson n’a jamais joué un match sur gazon de sa vie, elle représente un attrait médiatique évident. Mais il n’y aucune règle précise. Cela dépend du nombre de joueuses anglaises méritantes – classées entre la 100e et la 250e place mondiale - qui ont besoin d’un coup de pouce.
Ainsi, en 2023, Arthur Fils avait bénéficié d’une invitation. Idem pour Paul-Henri Mathieu en 2002. L’Alsacien venait d’atteindre les huitièmes de finale à Roland-Garros, battu en cinq sets par Andre Agassi. Comme quoi, les Anglais ne détestent pas les "Frenchies".
Si jamais le All England Club n’est pas "séduit" par le profil de Loïs Boisson, la Dijonnaise devra passer par les qualifications (du 23 au 26 juin), qui se disputent à Roehampton, à quelques kilomètres du Centre Court. C’est un cadre champêtre avec une dizaine de courts alignés, la plupart sans tribunes. L’accès aux spectateurs y est limité. Il y a de bonnes raisons de croire que la révélation de ce Roland-Garros va y échapper.
