

L’éternel sujet de la répartition de l’argent dans le tennis a de nouveau fait son apparition ces derniers jours alors qu’une réunion s’est tenue avant le début de Roland‐Garros entre les représentants de l’ATP, de la WTA et les organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem.
Interrogé à ce sujet sur le plateau d’Amazon Prime Video dont il est consultant pendant la quinzaine, Fabrice Santoro, après avoir montré son désaccord avec l’un des arguments en faveur des joueurs, a eu des mots assez forts concernant le manque de moyens de certains d’entre eux.
« Lorsque les joueurs comparent le tennis aux sports américains comme la NBA ou la NFL, je ne suis pas d’accord. Un basketteur est salarié d’un club, au‐dessus de lui il y a un entraîneur, un directeur sportif, un président et un actionnaire. Un tennisman est un chef d’entreprise, on a une structure à faire tourner, il faut se staffer, pour performer on a besoin d’un entraîneur, d’un physio, d’un kiné, d’un préparateur physique. On ne peut pas comparer. En revanche, lorsque j’entends parler d’un joueur 200e mondial, qui s’entraîne quatre, cinq, six heures par jour et qui dit, ‘je suis smicard’, il ne faut pas s’étonner, et je ne leur donne pas raison, que parfois il y a un peu de corruption dans le tennis à ce niveau‐là. »
Publié le mercredi 28 mai 2025 à 20:57