
Pour la première fois depuis 2019, Stefanos Tsitsipas ne sera pas présent en deuxième semaine de Roland-Garros. La faute à un niveau de jeu trop inconstant et à la hargne de Matteo Gigante, 167e mondial qui a signé ici la plus belle victoire de sa carrière.
Tsitsipas sortira également du top 20 à l’issue du tournoi, une première depuis 2018. Un fait qui atteste du déclin que connaît le double finaliste en Grand Chelem. Il a évoqué les raisons de cette défaite en conférence de presse :
« J’attendais beaucoup plus de moi-même pour ces deux semaines, donc ça fait mal d’être éliminé aussi tôt dans le tournoi. Je dois reconnaître que mon adversaire a mérité sa victoire, il a joué un tennis incroyable. Sa détermination tout au long du match m’a impressionné.
C’est toujours un défi d’affronter quelqu’un que tu ne connais pas. Il a bien géré les moments chauds et la pression. Il a joué avec maturité. De mon côté, j’ai joué de manière immature par moments et je ne suis pas content de ça.
J’ai commis beaucoup de fautes directes alors que je n’étais pas forcément sous pression. Ma concentration se perdait un peu, je n’étais pas dans le moment présent. »
Trois mois après son titre à Dubaï, où l’on pensait assister à sa renaissance avec l’utilisation d’une nouvelle raquette, Tsitsipas n’a pas su surfer sur cette vague. Il a finalement préféré revenir à l’ancienne raquette :
« J’essaye de revenir à ce qui me met à l’aise et ce qui me semble être le mieux. J’ai eu des résultats décevants sur les derniers tournois sur terre battue, et j’ai eu la sensation que je ne méritais pas de perdre ces matchs de cette façon. Sur ces deux ou trois matchs, je faisais des fautes directes dans tous les sens.
Avec la nouvelle raquette sur terre battue, j’ai peut-être réalisé certaines choses que je n’avais jamais réalisées auparavant, mais dans l’ensemble, je n’avais pas de bonnes sensations. Donc j’ai décidé de revenir à quelque chose avec lequel je me sens à l’aise, que je connais mieux, et qui m’avait très bien servi sur terre ces deux dernières années. »