Naomi Osaka a vécu une énorme déception ce lundi, au premier tour de Roland-Garros. Proche d'éliminer Iga Swiatek au premier tour Porte d'Auteuil l'an passé, la Japonaise a encore perdu une grosse bataille d'entrée de jeu cette année, cette fois contre Paula Badosa, 6-7(1), 6-1, 6-4. En conférence de presse, la quadruple gagnante en Grand Chelem n'a pas pu retenir ses larmes. Après avoir répondu à quelques questions, Osaka a dû quitter la salle avant de revenir. Elle a tout de même fait l'effort de finir la conférence de presse.
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Naomi Osaka a coupé la conf' : "On va s’arrêter là"
Naomi, c’était difficile cette défaite aujourd’hui ? Quelles sont les leçons que tu as pu tirer de ce match d’aujourd’hui ?
Je n’en ai pas vraiment à vous communiquer pour le moment.
Quel était le problème avec ta main ? As-tu été perturbée pendant le match ?
Depuis Rome, j’ai eu des ampoules à la main. Cela vient avec la friction, avec la terre battue parce que je n’ai pas d’ampoules sur d’autres surfaces. Et puis, je me suis habituée, parce que j’ai dû demander l’intervention du kiné à Rome aussi.
Qu’est-ce qui a fait la différence à la fin aujourd’hui, selon toi ? Parce que c’était quand même serré ?
Je pense qu’elle était certainement plus agressive et il y a des erreurs que j’ai commises, notamment lors des deux derniers matchs. J’essaie de régler ces problèmes, mais c’était un match serré, indubitablement.
Je sais que le coup de la défaite est difficile à accuser, mais est-ce plus difficile qu’auparavant ?
Oui.
Pourquoi – je rebondis sur la question précédente ?
Je pense que, au fur et à mesure que le temps passe, j’ai le sentiment que je devrais m’améliorer. J’en ai déjà parlé auparavant – peut-être il y a quelques années, je ne suis pas sûre, mais bon…
Je déteste décevoir les gens. Même avec Patrick, je me disais : bon, c’est juste maintenant. Il joue avec les meilleurs joueurs et il peut se dire : « Ah, mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ! » Désolée d’utiliser des gros mots, mais…
On va s’arrêter là.
(La joueuse sort de la salle, puis revient.)
La défaite est difficile à accuser, mais en quoi cela fait de toi une femme plus forte ?
J’espère que tu peux me donner la réponse. Je ne sais pas trop. J’apprends des petites choses de chaque match. J’ai perdu au tie-break à Rome et je n’ai pas perdu au tie-break aujourd’hui. Je suis consciente des choses quand je joue. Peut-être que lors du premier match, j’apprendrai encore des choses.
