

En marge de son activité sur les courts, Ons Jabeur s'est régulièrement impliquée sur le plan humanitaire. Plus récemment et notamment depuis 2024, la Tunisienne s'est engagée auprès de l'ONU, et de son Programme alimentaire mondial, qui oeuvre actuellement en Palestine. L'ancienne numéro deux mondiale s'est montrée particulièrement touchée par la situation des habitants de Gaza, à l'occasion d'un entretien avec la WTA : "Cela m'a vraiment affectée émotionnellement." Une situation particulièrement pesante, puisqu'elle avoue avoir parfois du mal à ôter ces pensées de sa tête lorsqu'elle rentre dans un tournoi.
We're collaborating with tennis champion and @WFP Goodwill Ambassador, @Ons_Jabeur, in a powerful effort to help families in #Gaza.
We’ve launched a fundraising challenge to provide 100,000 meals to those in need this #Ramadan! ??
Donate today ✨? https://t.co/8swGeSEyYA pic.twitter.com/LHnAQJjjFN
— ShareTheMeal - UN World Food Programme (@ShareTheMealorg) March 10, 2025
"Le monde est terrible en ce moment et je ne sais pas ce que les gens pensent"
Impactée par la catastrophe humanitaire à Gaza, Ons Jabeur tente du mieux possible d'aider dans ce conflit. Une implication qui lui vaut quelques critiques... "Cela ne peut pas être considéré comme normal. [...] On m'a souvent traitée de terroriste. Je ne vois même pas le rapport. J'essaie d'aider les gens, et surtout les enfants, qui meurent de faim." La Tunisienne a notamment eu l'occasion de s'entretenir avec certains Palestiniens : "Un des hommes demandait :"Sommes-nous humains ?" Poser cette question c'est vivre un enfer. Je sais que le PAM (Programme alimentaire mondial) fait pression pour acheminer de la nourriture là-bas, même si de nombreux travailleurs ont été tués. Ils font du bénévolat. Le monde est terrible en ce moment et je ne sais pas ce que les gens pensent."
"J'ai ressenti le besoin de me connecter à Dieu"
La Tunisienne a également pu aborder la question de sa religion, dont la part au sein de sa vie a récemment augmenté, notamment pour tenter de maintenir le cap : "Ma religion a toujours été une affaire personnelle, comme je pense qu'elle devrait l'être pour chacun. J'ai ressenti le besoin de me connecter à Dieu. La Mecque est un lieu spirituel incroyable. Je me suis sentie extrêmement détendue et apaisée. J'ai beaucoup prié – pour la Palestine, pour ma famille, pour ma santé."