Au terme d’un sacre mondial acquis contre Flamengo ce mercredi, l’entraîneur du PSG a balayé les interrogations sur la concurrence entre les gardiens, s’attirant les foudres de certains analystes.
Le Paris Saint-Germain est venu à bout de Flamengo (1-1, tab. 2-1) ce mercredi, en finale de la Coupe intercontinentale. Un succès arraché grâce à un véritable exploit du gardien parisien Matvey Safonov, décisif lors de la séance de tirs au but avec quatre arrêts.
Préféré à Lucas Chevalier, comme déjà face à Metz (3-2) samedi dernier, l’international russe a pleinement justifié la confiance de son entraîneur. Un choix fort de Luis Enrique, qui n’a évidemment pas échappé aux observateurs. Interrogé sur la hiérarchie des gardiens en conférence de presse d’après-match, l’Asturien s’est toutefois montré agacé, jugeant plus opportun de mettre en avant ce nouveau sacre.
« Luis Enrique, il pisse du parfum ! »
« Si la hiérarchie des gardiens est relancée ? Tu penses que c’est le moment de parler de ça ? C’est le moment d’être uni. C’est le moment de profiter après avoir gagné un nouveau trophée. C’est le moment de féliciter tous les joueurs. Ceux qui ont joué et ceux qui n’ont pas joué. Et le moment de féliciter nos supporters. On veut marquer l’histoire. On continue à marquer l’histoire. Il faut profiter de ces moments », a lâché Lucho. Une sortie qui n’a pas tardé à faire réagir Daniel Riolo.
Dans l’After Foot ce mercredi, le chroniqueur de RMC a vivement critiqué la réponse évasive du coach parisien. « La réponse de Luis Enrique sur la concurrence entre Lucas Chevalier et Matvey Safonov ? On me demande tout le temps : « pourquoi t’aimes pas ce mec-là ? » Bah je l’aime pas pour ça, c’est tout. Et je sépare l’homme de l’artiste. Je ne peux pas blairer les gens pour qui il ne faut jamais rien dire. Il ne faut jamais parler, il faut féliciter les joueurs. Il faut être aux ordres en fait. La semaine dernière, il a fait la même : « il ne faut pas parler de ça, il faut parler de ça ». Eh oh, on dit ce qu’on veut ! T’es le roi du monde ? T’es le king ? Tu pisses du parfum ? Luis Enrique, il pisse du parfum ! C’est bon, on a le droit de parler, on a le droit de dire ce qu’on a envie de dire autour d’un match ? Oh putain, ça va ! Il y en a d’autres des entraîneurs qui sont bons ! Que c’est pénible ! », a lancé le journaliste.