Héroïque en finale de Coupe Intercontinentale, Safonov a bouleversé la hiérarchie au PSG. Après Doha, la question du numéro 1 ne se pose plus vraiment.
Sous le ciel de Doha, le PSG a conclu son année 2025 par une nuit historique. Face à Flamengo, la finale de la Coupe intercontinentale s’est jouée dans la douleur, jusqu’à une séance de tirs au but irrespirable. Et dans ce moment suspendu, Matvey Safonov a écrit l’une des plus belles pages récentes du club parisien. Quatre tirs au but stoppés, une sérénité impressionnante, et un trophée offert à Paris. Depuis, une question s’impose : la hiérarchie des gardiens a-t-elle basculé ?
Interrogé après le sacre, Nasser Al-Khelaïfi n’a pas esquivé le sujet. Sans désigner explicitement un titulaire, le président parisien a encensé Safonov. « Arrêter quatre tirs au but, c’est quelque chose de magnifique », a-t-il insisté, rappelant toutefois que le PSG dispose de « deux gardiens de très haut niveau ». Un discours diplomatique en apparence, mais lourd de sens au vu du contexte et des prestations récentes.
Safonov a pris une longueur d’avance
Dans les faits, plus personne n’imagine aujourd’hui Safonov repasser derrière un Lucas Chevalier fébrile depuis plusieurs semaines. Là où le Français a douté, le Russe a répondu présent dans le rendez-vous ultime. Même le vestiaire s’est rangé derrière lui. « On lui a dit merci », a confié Nuno Mendes, saluant autant l’homme que le gardien. Sur le terrain comme en dehors, Safonov a marqué des points décisifs.
Cette finale agit comme un tournant. Sans annonce officielle, la dynamique est claire. Safonov incarne désormais la sécurité et la fiabilité dans les grands moments. À Luis Enrique de confirmer cette tendance, mais à Paris, le numéro 1 semble avoir changé de visage. Et après une telle nuit à Doha, difficile d’imaginer un retour en arrière.