« Après le coup de sifflet final, nos supporters ont été tenus de rester dans le stade pendant une durée pouvant aller jusqu'à une heure, sur instruction des autorités locales, afin d'assurer leur sécurité lors de leur sortie du stade. Il était prévu de déplacer 500 sympathisants à la fois, sous escorte policière jusqu'à la station de métro pour ensuite les acheminer vers la place de la Joliette. Malgré le résultat décevant, nos supporters ont gardé le moral et ont attendu patiemment et sans incident pendant la période de retenue. L'opération d'après-match a été observée de près par nos stewards et notre personnel d’encadrement. Une fois le premier groupe de supporters libéré, la police a fait un usage excessif et disproportionné de la force pour empêcher le reste de nos fans de progresser. Elle a notamment utilisé du gaz poivre, des matraques et des boucliers, et de nombreux supporters ont été agressés sans discernement par les forces de l'ordre » écrit le club de Newcastle sur son site officiel avant de poursuivre.
Newcastle annonce saisir l'UEFA
« De nombreux supporters étaient visiblement bouleversés, notamment dans la partie supérieure du secteur visiteurs, où des bousculades sont devenues évidentes. Notre personnel a immédiatement saisi la police, mais cela n'a eu qu'un impact limité sur leurs tactiques excessives. Les supporters qui quittaient le stade ont, à juste titre, fait part de leur détresse, de leur frustration et de leur colère à notre personnel, et nous avons par la suite reçu des témoignages très préoccupants de supporters présents sur place. La sécurité et le bien-être de nos supporters doivent toujours être une priorité absolue, et nous condamnons fermement le traitement qui leur a été infligé par la police lors de cet incident. Nous allons demander à l'UEFA, à l'Olympique de Marseille et aux autorités locales d'enquêter officiellement sur cette affaire afin de tirer les leçons de cet incident et d'éviter que ce comportement ne se reproduise. Nous continuons à collaborer avec l'unité de police du football du Royaume-Uni (UKFPU) afin de recueillir des preuves pour le compte de nos supporters » regrette le club anglais.
A priori, l’OM ne risque pas de sanction de la part de l’UEFA pour ces évènements qui relèvent davantage des forces de l’ordre et des pouvoirs publics. Mais du côté de Pablo Longoria et de la direction olympienne, on suivra bien sûr l’évolution de ce dossier brûlant avec attention.