L'Olympique de Marseille a signé une victoire capitale contre Newcastle, mardi soir (2-1). Un homme a peut-être fait basculer le destin européen du club phocéen...
Il est passé par toutes les émotions, comme pour illustrer, le temps d’une soirée, cet ascenseur émotionnel qui tourmente un avant-centre, mais Pierre-Emerick Aubameyang restera un acteur majeur de cet OM, si son équipe accroche le top 24 à la fin de l’hiver.
Il y a bien eu la frustration, en première période, sur ses opportunités gâchées. Plutôt à son aise dans ses remises et son jeu en pivot, le buteur gabonais a eu de vrais spots pour faire trembler les filets, mais il a manqué de réussite, de promptitude, et même de chance, parfois (18e, 19e, 37e).
Et soudain, tout s’est illuminé au retour des vestiaires. D’abord sur un ballon du minot Bakola en profondeur, comme à la belle époque, avec une course verticale avant de redresser le cuir dans le but vide malgré un angle impossible (46e). Puis dans un tout autre registre, de type renard des surfaces, sur un centre de l’infatigable Weah (50e).
Aubameyang, le vétéran a toujours faim
Deux éclairs en trois minutes chrono pour un buteur toujours affamé, malgré ses 36 ans et son passage récent en Arabie saoudite. On attendait le talent de Mason Greenwood ou les fulgurances d’Igor Paixão, mais c’est bien le vétéran de l’attaque marseillaise qui a rallumé la lumière.
En faisant revenir son goleador l’été dernier, Marseille a attiré un attaquant qui totalise désormais 53 buts en coupe d’Europe sur l’ensemble de sa carrière. C’est un cachet inestimable. Remis sur les bons rails, l’OM doit terminer le travail et continuer à rêver. Son buteur a vécu un drôle de match. Le parcours des Marseillais dans ce premier tour pourrait y ressembler.