
Large vainqueur à Nice (5-1), l'Olympique de Marseille a retrouvé sa force de frappe et pour reprendre provisoirement les commandes de la Ligue 1.
Il y a de l’électricité dans l’air, ces derniers temps, lorsque Nice et Marseille se croisent l’espace d’une soirée. Pour le retour aux affaires de notre bonne vieille Ligue 1, l’affiche du soir éveillait quelques souvenirs sombres, autant qu’elle suscitait la curiosité entre ces deux européens sur la pente glissante. On attendait un match, un vrai. Il n’y en a pas eu. Même sans avoir le ballon dans de grandes proportions (une possession de 47%), l’OM a retrouvé son allant et ses talents. Cela a suffi à l’équipe de De Zerbi pour enfoncer un peu plus un adversaire à l’agonie.
Avec un jeu direct, fluide et sans fioriture, les Marseillais ont varié les plaisirs et récité leurs gammes. Aubameyang a débloqué la situation d’un but de renard en prolongeant dans le but un coup de tête de Pavard sur corner (0-1, 11e). Le show Greenwood a ensuite commencé.
Par ses coups de boutoirs incessants, l’Anglais, inarrêtable, a tout fait à la défense niçoise. C’est lui qui a doublé la mise d’un tir opportuniste sur un centre de Weah mal renvoyé (0-2, 33e). C’est lui, encore, qui presque scellé l’affaire au retour du vestiaire sur un enchaînement crochet-frappe de classe mondiale (0-3, 55e).
Greenwood carbure, De Lange assure
Avec un Greenwood dans cet état de forme, l’OM peut voir venir. Mais De Zerbi a pu compter, aussi, sur l’émulation générée par les retours de quelques hommes forts, comme Weah, passeur sur le second but et auteur du quatrième, avec un tir puissant de près (0-4, 58e). Et comme tout a fonctionné ce vendredi, Marseille avait également un homme inspirée à l’autre bout du pré.
De Lange n’est pas Rulli, mais il a sorti une prestation qui lui donnera du crédit, s’il est amené à rejouer, plus tard. En dehors d’un but encaissé par Cho sur un coup de casque à bout portant (1-4, 63e), le Néerlandais a montré une grande réactivité sur le travail qu’il a eu à faire. Paixao, servi par Aubameyang, a encore salé l’addition en fin de match pour soigner ses stats, à son tour. L’OM reprend enfin sa marche en avant et s’installe même dans le fauteuil de leader. Cette fois-ci, la copie mérite une mention.