La phase de poules bouclée ce mardi a laissé place à un tableau aussi lisible que redoutable : les chapeaux pour les barrages européens sont désormais fixés, et le mois de mars s’annonce sous haute tension. Seize sélections joueront leur survie mondiale sur à peine deux rencontres, au terme d’un système qui n’épargnera personne, pas même les têtes d’affiche.
Les têtes de série face à des obstacles piégés
L’Italie, comme attendu, figure dans le pot 1, en compagnie du Danemark, de la Turquie et de l’Ukraine. Un statut logique compte tenu du classement et du niveau affiché, mais qui ne garantit rien. Le tirage peut être brutal : la Suède, la Roumanie, la Macédoine du Nord ou l’Irlande du Nord se dresseront face à ces favoris. Pour la Squadra Azzurra, le spectre du passé resurgit immédiatement : les Suédois l’avaient privée de Mondial en 2017, et la Macédoine du Nord a signé l’un des plus grands séismes des barrages en 2022. Autrement dit, aucun adversaire ne sera pris à la légère.
Les forces intermédiaires en embuscade
Le pot 2, composé de la Pologne, du pays de Galles, de la Tchéquie et de la Slovaquie, hérite lui aussi d’un tableau loin d’être confortable. Les sélections de ce groupe devront en découdre avec des adversaires du pot 3 qui n’ont rien d’outsiders timorés : l’Irlande, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine ou le Kosovo. Des profils rugueux, habitués aux matchs fermés et capables de faire basculer une confrontation sur un détail.
Un format impitoyable pour seulement quatre élus
Le principe reste le même : une demi-finale, puis une finale, toutes deux à élimination directe. Le tirage au sort de jeudi (13h00 heure française) déterminera non seulement les affiches, mais aussi les hôtes des finales, élément crucial dans des confrontations où le moindre souffle du public peut peser lourd. Sur les 16 équipes engagées, seules 4 décrocheront leur billet pour le Mondial 2026.
Une route vers le Mondial pleine d’incertitudes
Ces barrages, considéré comme les plus relevés depuis l’introduction du format élargi, promettent un suspense continu. Aucun géant n’est à l’abri, aucune nation émergente ne part battue. En mars prochain, l’Europe vivra un sprint décisif où l’histoire rappellera que, souvent, les barrages ne pardonnent rien.