Après une saison étincelante, Jannik Sinner a choisi de faire l’impasse sur la Coupe Davis, une décision qui a immédiatement fait beaucoup parler et sur laquelle est revenu son entraîneur : Darren Cahill.
« En tant que coachs, nous avons de nombreuses responsabilités, dont celle de l'aider à atteindre son pic de forme entre 28 et 30 ans. Cette année, nous aurons deux semaines supplémentaires pour nous entraîner grâce à la Coupe Davis et au fait que l'Open d'Australie commence une semaine plus tard.
Un choix comme celui-là peut avoir des effets sur lui dans trois ou quatre ans. De plus, nous lui répétons sans cesse de ne pas participer à des exhibitions ou à des petits tournois qui rapportent beaucoup d'argent, car nous avons besoin de ces semaines libres.
Nous aimons la Coupe Davis et aimerions y participer autant que possible, mais la vérité est que l'année dernière, c'est moi qui lui ai dit de ne pas jouer la Coupe Davis, mais lui voulait défendre le titre.
Cependant, deux années consécutives auraient représenté un effort considérable. C'est pourquoi je veux que vous compreniez que ces décisions ne sont pas faciles. Elles sont difficiles, mais elles sont mûrement réfléchies. »
Le clan Sinner voit donc sur le long terme. Et Cahill, qui a déjà accompagné Simona Halep et Lleyton Hewitt, sait combien la gestion du calendrier et de la fatigue est cruciale pour bâtir un champion durable.