Valentin Vacherot est sorti vainqueur (7-6, 3-6, 4-6) du deuxième round de la cousinade contre Arthur Rinderknech, disputée dans le cadre du deuxième tour du Masters 1000 de Paris. Un match encore très spécial pour toute la famille présente en tribunes.
"Allez les cousins", dans les box des deux joueurs, difficile de prendre parti. Sur les pancartes, la famille Vacherot/Rinderknech a donc préféré un message neutre. "Ce n’est pas une finale, donc ce match n’était pas une fin en soi", confie Nadine Vacherot après la rencontre. Le vainqueur, c’est son fils, Valentin, pour la deuxième fois en deux semaines et au terme d’un match très disputé. "Ils étaient tendus au début du match, on les sentait dans la retenue. Moi même j’ai essayé de me relâcher", ajoute Nadine. Jusqu’à la fin, le match aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre. "Il a un peu de réussite, il y a quelques points incroyables qui ne tournent pas en ma faveur, ce sont des choses qu’on ne peut pas contrôler. C’était un très gros match, hyper plaisant, j’ai été dans la bagarre ultime. Et lui il est en extrême confiance et en extrême réussite", confie, un peu amer, Arthur Rinderknech après sa défaite.
Touché au dos, le 28e mondial est parvenu à tenir dans cette bataille de 2h54 et aurait pu profiter des grosses fautes, notamment au service, de son cousin dans le troisième set. "Ça a été une bagarre sur tous les points. Je suis content d’avoir gagné mais forcément une partie de moi est déçue pour Arthur", raconte Valentin Vacherot, après avoir déclaré forfait sur le double pour se préparer pour son huitième de finale jeudi.
Huitième de finale face à Cameron Norrie
Cette fois, le Monégasque pourra compter sur le soutien du public face à Cameron Norrie, tombeur de Carlos Alcaraz au deuxième tour. "A ce niveau là, il n’y a plus de match facile. Mais contre Norrie ça va quand même être plus facile à gérer mentalement que face à Arthur. C’est plus facile d’aborder des matchs face à des joueurs que je connais moins."
Valentin Vacherot pourra aussi compter sur le soutien de ses parents qui comptent bien rester à Paris le plus longtemps possible. "Hier, dans le métro, j’ai dit à mon mari, il peut jouer niveau Top 10", s’enflamme Nadine qui se souvient encore du petit Valentin d’il y a 10 ans. "Quand il a eu son bac, il aurait aimé partir direct sur le circuit. C’est un matcheur, il adore ça, un peu trop même! Il n’avait même pas 18 ans, c’était Bambi, il tenait à peine debout donc je lui ai dit de se former avant." Désormais, Valentin Vacherot est 40e mondial et sa maman savoure. "Je lui ai déjà demandé des billets pour partir en Australie au mois de janvier!" Avant l’Open d’Australie, le Monégasque est concentré sur Paris pour continuer à "voler sur l’eau", comme le dit son cousin.
