
Touché le 17 octobre à Bruxelles, Benjamin Bonzi est forfait pour le Masters 1000 de Paris. Mais le Nîmois va faire son possible pour être prêt pour le Final 8 de Bologne en Coupe Davis. Sinon, il faudra activer un plan B...
Le Masters 1000 de Paris ne servira pas de répétition générale au double français présumé aligné pour le quart de finale de coupe Davis France-Belgique, programmé le 18 novembre à Bologne. La blessure de Benjamin Bonzi, contractée le 17 octobre à Bruxelles, doit quand même contrarier Paul-Henri Mathieu, le capitaine des Bleus.
Le Nîmois a acté ce dimanche après-midi son forfait pour le simple, alors qu’il avait été programmé lundi en night session face à Karen Khachanov. Il ne jouera pas non plus le Moselle Open, dont il est le tenant du titre. Il mise tout sur un rétablissement. Avec un compte à rebours dans le cerveau.
Cela a amené Pierre-Hugues Herbert à s’associer en double en dernière minute avec Quentin Halys. Interrogé après sa défaite en qualifs, l’Alsacien ne cachait pas une certaine inquiétude. "Oui, c'est la mauvaise nouvelle effectivement", a-t-il admis. "Je pense qu'il ne voulait pas prendre de risque de s'aligner ici. il y a un gros objectif en fin de saison et il faut arriver à rester en forme et être performant et en l'occurrence ça aurait été trop risqué pour lui de jouer le Rolex Paris Masters."
Des solutions peu nombreuses
La nature de la blessure de Benjamin Bonzi est un secret bien gardé. Même l’intéressé ne souhaite pas en parler devant le micro. "Pour le coup je vous laisse voir avec lui ou avec les gens qui sont autour de lui, avec le doc et avec le capitaine", lâche Pierre-Hugues Herbert. "Ce qui est sûr, c'est qu'il ne voulait pas prendre de risque du tout, il sait l'objectif. Même si c'est vrai qu'il avait une fin de saison avec énormément de points à défendre. C'était une décision réfléchie."
L’option Bonzi-Herbert a toujours été privilégiée par Paul-Henri Mathieu en 2025. Cette paire a gagné son point en février face au Brésil mais elle a été battue en Croatie. Jouer les tournois de Bâle et de Paris était prévu, pour améliorer les automatismes. Le temps ne presse pas encore mais Paul-Henri Mathieu va sûrement se faire des nœuds dans le cerveau. Reconstruire une équipe de double compétitive n’est pas si aisé.
Si Benjamin Bonzi n’était pas apte pour Bologne, les solutions ne sont pas nombreuses. Arthur Rinderknech et Giovanni Mpetshi Perricard sont alignés ensemble à Paris La Défense Arena et ce n’est sûrement pas un hasard. Les récentes performances de Manuel Guinard, 25e mondial en double, peuvent l’emmener à Bologne. Il a obtenu le survêtement tricolore lors d’un rassemblement. Il lui manque le numéro de la cape...