Le Real Madrid a fait le break en tête de la Liga après sa victoire contre le FC Barcelone (2-1), puisque les Merengue comptent désormais 5 points d'avance sur leurs éternels rivaux. Sur le plan footballistique, on ne s'est pas régalé, mais la réalité est là, le Barça est passé à côté de son match, et a confirmé à Bernabeu que ses ambitions sportives seront à relativiser cette saison. Mais, dans la presse sportive barcelonaise, si on est sévère avec Lamine Yamal et les joueurs du club catalan, on ne manque pas de stigmatiser l'attitude du Real Madrid, et essentiellement ce qu'il s'est passé après le coup de sifflet final. Et ce lundi, Santi Nolla, directeur du
Mundo Deportivo, le puissant quotidien sportif, tape dur sur les Madrilènes dans son éditorial.
Pour le journaliste, la célébration d'après-match et l'attitude du Real Madrid à l'encontre de Lamine Yamal sont minables. « Le plus grand match du football mondial a été une rencontre serrée, dont l'issue a finalement été décidée par les détails. Un penalty oublié à la 92e minute n'est pas une mince affaire. Mais cela importe peu aux grandes gueules madrilènes, surtout préoccupées par les déclarations de Lamine la veille du match (...) Le Barça a manqué d'éclat à Madrid, tandis que le Real Madrid a été trop théâtral. La célébration finale, comme s'ils avaient remporté la Ligue des champions, était excessive, typique d'une petite équipe, et les joueurs du Real Madrid sont même allés provoquer Lamine à la fin du match », constate Santi Nolla.
Du côté de
Sport, l'autre grand quotidien barcelonais, on s'acharne surtout sur Vinicius, dont l'attitude après avoir été remplacé par Rodrygo est stigmatisé. «
Le Brésilien est incorrigible, arrogant et grossier. Il a fait le spectacle quand Xabi Alonso l'a changé. En colère et il est allé jusqu'aux vestiaires. Puis, il est revenu en tongs. Et il l'a fait pour provoquer D'abord en se dirigeant vers le banc du Barça après l'expulsion de Pedri, puis en allant chercher Lamine après le coup de sifflet final. Pendant le match, il est également allé provoquer Lamine, lui disant qu'il ne jouait qu'à l'envers », constate Ferran Correas, qui regrette que du côté du Real Madrid on se soit surtout focalisé sur Lamine Yamal plus que sur le match.