Pointé du doigt après la défaite contre le Sporting Portugal (2-1) mercredi en Ligue des Champions, Roberto De Zerbi l’a mal vécu. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille s’est longuement expliqué en conférence de presse.
« Je m'attendais à une question comme celle-ci et surtout venant de vous, a d’abord répondu l’Italien en conférence de presse. C'est juste qu'on revienne sur ce match. J'aime bien expliquer, même si vous êtes journalistes et que vous n'êtes pas mes dirigeants. J'explique ma vision. Si on part du fait qu'il y avait cinq équipes qui ont joué avec un joueur de moins lors de cette journée de C1. L'Olympiakos a joué à 10 contre le Barça, ils ont encaissé six buts. Naples contre le PSV, ils ont prix six buts. Nous, on a passé une période à 10 et on a perdu 2-1. »
« Greenwood avait eu du mal en pointe face à l'OL l'an dernier quand on avait été à 10, s’est souvenu l’entraîneur phocéen avant de démentir ses consignes défensives. On n'a pas fait ce qu'on voulait, j'attendais qu'on soit plus haut. Je n'ai pas réussi à me faire comprendre entre les deux périodes. Je ne voulais pas d'une équipe aussi basse. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. J'ai aussi entendu des choses fausses. Quand Greenwood est sorti, on avait encore deux attaquants. Il faut aussi avoir de l'humilité, on a joué à 10. En première période, il n'y avait que l'OM sur le terrain, il y avait des sifflets adverses. Le match a changé pour une légèreté d'Emerson. »
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« Je ne voulais pas qu'on défende uniquement. Contre le PSG, on était tous heureux, j'avais dit que je n'étais pas content de la seconde période. Ce n'est pas le problème du match de Lisbonne. On est encore trop attaché au résultat partiel du match. C'est la marge de progression. Il faut faire des analyses honnêtes. Je ne suis pas infaillible, je fais des erreurs. Quand j’en fais, je lève la main et je dis que c'est de ma faute. J'aimerais rejouer ce match. Le Sporting a eu trois occasions en deuxième période. Il n'y a pas eu énormément de danger mais on était trop bas. C'est peut-être de ma faute », a finalement nuancé Roberto De Zerbi sans vraiment y croire.