

Le Ballon d'Or 1991 a-t-il vraiment simulé une agression en terre stéphanoise ?
Nous sommes le 19 octobre 1991. L’AS Saint-Etienne reçoit l’Olympique de Marseille à l’occasion d’un match de Première Division (l’ancêtre de la Ligue 1).
En descendant du car du club présidé par Bernard Tapie, Jean-Pierre Papin reçoit une canette de bière dans la tête. L’attaquant, alors âgé de 27 ans, marche quelques mètres avant de s’écrouler. Direction l’hôpital. Quelques jours plus tard, des accusations de simulation surgissent.
« Ce soir-là, Papin n’avait rien du tout », estime le responsable du SAMU de Saint-Etienne, Jean-Claude Bertrand, dans les colonnes de L’Equipe. « Il ne présentait aucune tuméfaction, ni visible ni palpable », appuie le docteur Guy Demonteil, médecin de l’ASSE, qui a pu examiner JPP le soir des faits. Scandalisé par de tels propos, le natif de Boulogne-sur-Mer menace d’arrêter sa carrière.
JPP aurait simulé l’agression
L’avant-centre marseillais avait d’ailleurs pu assister à la rencontre entre les Verts et ses coéquipiers, après être sorti de l’hôpital. Les locaux l’avaient emporté (1-0) grâce à un but de Didier Tholot.
Néanmoins, suite à la polémique d’une supposée simulation de Jean-Pierre Papin, la Fédération Française de Football décide de faire rejouer le match. Au mois de janvier 1992, le natif de Boulogne-sur-Mer est titularisé et marque l’unique but de l’OM lors de cette rencontre qui se terminera par un résultat nul (1-1).