
Alors que la tournée asiatique touche à sa fin, les conditions de jeu, notamment en Chine, auront beaucoup fait parler. Avec des températures dépassant régulièrement les 30 degrés et un taux d’humidité souvent proche de 80%, les organismes sont mis à rude épreuve.
Et quand il faut enchaîner les matchs tous les jours, le craquage n’est souvent pas loin. C’est notamment l’objet du gros coup de gueule de la joueuse polonaise, Magdalena Frech, battue en huitièmes de finale du WTA 1000 de Wuhan, ville où règne une atmosphère étouffante.

« En réponse à l’avalanche de notes et de commentaires négatifs après le dernier match, je tiens à vous informer que parfois je le regrette, mais je ne suis pas une machine. J’ai toutefois l’impression que les organisateurs nous traitent ainsi lorsqu’ils établissent le programme des matchs. Jouer trois jours d’affilée, du 13 au 16, dans des conditions extrêmes, a malheureusement affecté ma santé, que je place toujours au premier plan. Jouer à 36 degrés avec du béton chauffé et une humidité extrême est acceptable si cela ne se produit pas tous les jours. Malheureusement, l’accumulation de cet effort a des conséquences. Je n’ai jamais rien ressenti de tel qu’hier, malgré quelques années passées sur le circuit. Un manque d’énergie écrasant et une lutte constante contre les pensées négatives qui tentaient d’empêcher mon corps de fournir un nouvel effort. Frapper la balle dans le court était un défi de taille. Ce n’est plus un match de tennis, mais une lutte pour la survie ! À tous les fans, merci pour votre soutien, votre présence est très importante. »
Publié le samedi 11 octobre 2025 à 18:18