
16 500 dollars d’amende, privation de prize money et suspension : c’est la sanction exemplaire infligée à Kyrgios après son non-match de Shanghai en 2016. Un épisode révélateur du tempérament de l’Australien.
En cette fin de saison 2016, Nick Kyrgios n’a pas envie de s’éterniser en Asie. Pour partir au plus vite de Shanghai, l’Australien, pourtant vainqueur à Tokyo la semaine précédente, ne tourne pas autour du pot.
Face à Mischa Zverev, frère aîné d’Alexander, Kyrgios va décider de balancer son match. Il ne fait aucun effort à la relance, improvise pendant les échanges, et s’embrouille avec un spectateur en tribunes. Cette parodie de tennis (bouclée 6-3, 6-1) entraînera une réaction de l’ATP.
Une suspension de huit semaines, qui peut être réduite à trois si le joueur accepte de consulter un psychologue. Une décision acceptée par le natif de Canberra, qui avait aussi perdu son prize money et écopé d’une amende de 16 500 dollars.
À 21 ans, Kyrgios faisait déjà parler de lui pour ses frasques. Neuf ans plus tard, il est devenu un joueur de tennis à intermittence, handicapé par sa blessure au poignet.